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De Paris à Marseille en tandem


Vendredi 14 août 2009 : Palinges->Buxy->Tournus


COMPTEUR
DST : 84.36 km
TPS : 4h28
MOY : 18.89 km/h
MAX : 53.72 km/h
TOT : 568 km
Réveil 6h00 après une nuit potable mais entrecoupée, allez savoir pourquoi... L’appréhension de l’étape de semi-montagne ? Et si c’était dur quand même ?
Décollage vers 7h45 après un rapide adieu à nos anglais d’hier qui ont l’emplacement juste à côté de nous. La lumière et la brume sur le lac sont superbes.


Au réveil la lumière est déjà magnifique Au départ la lumière est toujours magnifique sur la route la lumière continue à être magnifique

Beurk On continue donc à remonter le long du canal pendant encore 25 km puis on oblique à droite, plein Est... et pleine montée ! Depuis quelques km le tandem craque, un peu comme il y a deux ans et visiblement ça s’accentue en même temps que le relief. Mais maintenant on sait d’où vient le problème et comment le résoudre : Il faut resserrer le pédalier arrière à mort. On commence par tester sans conviction le serrage avec notre clé allen du multitool, il faut dire que la partie manche utilisable doit faire 2 cm donc pour serrer bien fort c’est pas trop la peine d’y croire. En effet ça ne change strictement rien.
On fait donc une pose dans notre ascension pour demander une vraie clé allen. Un particulier sympa qui bricole dans son garage nous offre son aide et me voilà en train de forcer comme un malade pour au final tourner cette vis d’un demi-millimètre à tout casser... mais juste ce qu’il faut pour y croire... en vain.
On poursuit donc en crachant nos poumons de non fumeurs mais on résiste plutôt bien, toujours au plus petit développement, lentement mais sûrement. Ca ne dépasse pas un trop fort pourcentage donc ça passe.
On fait un second arrêt chez un petit papy à la recherche cette fois d’une grande clé à douille avec un embout allen. Il a divers trucs qui finissent par bien s’emmancher et nous voilà avec un monstre de guerre avec 40 cm de bras de levier. Le tandem frémit de peur mais Hélène le tient bien « ça va saigner ». Je serre comme un bourrin, cette fois ça tourne de plus d’un demi-millimètre et enfin ça marche.
On fait 10m, ça ne craque plus, on remercie le gentil papy et on repart.
Crrclac, crrrclac, crrrclac... on a juste eu le temps de s’éloigner qu’on se rend compte qu’en fait ça craque toujours autant.

Avec l'altidute, le paysage change Ca monte ! On abdique, on verra un bouclard ce soir à la fin de notre étape, on a assez perdu de temps comme ça.
On enquille donc les montées, quelques superbes descentes à 53 km/h en pointe. On change soudain de vallée et enfin on se retrouve dans les vignobles. Ca fait plusieurs jours qu’on est en Bourgogne sans voir la queue d’un raisin !
Petite halte à Buxy pour acheter du frais pour un pique nique plus adapté à la température ambiante que celui d’hier. Jambon, coleslaw, pain de mie, nectarine, yaourt... dégustés quelques dizaines de minutes plus tard le long d’un petit terrain de sport. Ravitaillement en eau directement au robinet extérieur d’une maison sans clôture ni séparation en terme de pelouse avec le terrain de sport (qui lui n’a pas de robinet).
Longue sieste et séchage de tente/fringues. On repart 2h après sous les nuages... qui disparaissent finalement pour bien nous cramer comme il faut.
Enfin des vignes en Bourgogne Buxy sèchage en règle

On continue sur notre lancée en direction de Tournus. Là encore c’est loin d’être plat même si on a fait le plus gros du relief ce matin. On finit par une dizaine de km de nationale bien chargée, pas très agréable mais pas d’autre choix.
Petite pause google maps + recherche de réparateur de vélos sur Tournus : 2 résultats. On essaye le premier : fermé pour congés annuels... grrr... Le second se révèle être un garage pour les voitures ! De colère (enfin toute relative comme peuvent s’en douter ceux qui me connaissent), j’adopte la technique « problèmes informatiques » : je démonte la manivelle avant droite que j’ai eu le temps cet après-midi d’identifier comme étant la cause la plus probable du craquement vu qu’à l’arrière c’est serré à bloc. J’avais pourtant resserré ce matin cette manivelle comme toutes les autres parties de la transmissions sans que ça ne change rien. Je sors donc complètement la manivelle de l’axe, voit qu’il y a un joint un peu fatigué, je nettoie, souffle un coup (très important) et remonte le tout en serrant bien à fond.
Les 2 km qui nous séparent du camping de ce soir se feront en silence !
Comme toujours je ne m’avoue pas vainqueur, mais ça me semble quand même plutôt réussi. Il faudra quand même penser à trouver un joint neuf et graisser un peu tout ça un de ces quatres.

Petit inventaire des denrées alimentaires Camping horriblement cher (19.30 €) mais tranquille, propre et avec du papier toilettes. On a trop roulé dur aujourd’hui pour continuer à faire des km à la recherche du coin de bivouac idéal.
Douche de rêve, recharge de batteries et diner sur le paréo sous le soleil qui descend. On est bien, on est contents de notre choix de parcours, de notre étape et avec celle d’hier plus l’avance qu’on avait un peu prise les premiers jours, on est toujours nickel dans les temps.
On planifie un peu la suite car on ne sait pas trop ce qui nous attend dans les jours à venir.