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De Paris à Marseille en tandem


Samedi 22 août 2009 : Salon-de-Provence->Vitrolles->Septèmes-les-Vallons


COMPTEUR
DST : 47.35 km
TPS : 2h28
MOY : 19.26 km/h
MAX : 58.12 km/h
TOT : 1050 km
Reprise du rythme « 6h00 » même si aujourd’hui encore c’est une petite étape qui nous attend. Il y a un passage difficile après Salon avec un col à 135m. On ne rigole pas mais on est toujours aussi nuls pour les montées. Décollage 7h25. On visite Salon à la fraîche, les petits cafés sont ouverts et il y a une vie, c’est sympa.
On attaque notre col et ô miracle c’est hyper facile. Ligne droite de voie certes un peu nationalisante mais avec une montée très progressive. Pour vous dire on ne passera pas le petit plateau et on montera tout en 42x32 ! S’en suit une descente de folie, là aussi bien droite ou avec des courbes très douces, donc pas besoin de freiner. 58 km/h sans pousser ni pédaler. Le bitume n’est pas nickel, il y a un peu de monde sur la route et avec le chargement il vaut mieux rester bien stable que de pédaler comme des malades sur le 54x11 au risque de tout déséquilibrer et se viander sur un mauvais raccord de bitume. Enfin bref, il y avait de quoi péter facilement notre record de 64 km/h mais on l’a joué prudent. Ca sera pour une autre fois.

Lumière matinale Ca monte, mais à cette heure-ci c'est superbe ! Col à ... 150 m... on ne rigole pas...

Du coup à 8h20 on est devant un Super U pour un réajustement des courses. On prend notre temps car on approche de Vitrolles et la ville quasiment après c’est notre camping.
On approche aussi de la mer c’est cool. Vitrolles par contre, très bof ! Déjà on a des à priori (Akhenaton dans 11’30 contre les lois racistes) et on constate que cette ville c’est un peu « moi-je ». C’est bien simple à l’intérieur de Vitrolles tous les panneaux indiquent Vitrolles : Vitrolles-sud, Vitrolles-centre, Vitrolles-village... Par contre « Les Pennes Mirabeau » le bled juste à côté, là on peut toujours courir (enfin pédaler). Ce n’est qu’une fois sur la bonne route après pas mal d’erreurs qu’on a des panneaux pour nous le confirmer !
Enfin passons.

On approche l'étang de Berre, ça sent la mer ! A 10 km du camping, surprise : Ca monte. Pourtant sur la carte ça n’est pas très visible, on pensait suivre une espèce de gorge, mais en pratique c’est trois fois plus dur que la grosse colline bardée de lignes de dénivelées de ce matin. On passe un peu déçus le petit plateau, mais tant pis pour l’orgueil, les jambes, elles, apprécient !
Ca continue à monter sévère. On s’arrêt à plusieurs reprises, de plus en plus souvent. Le soleil tape bien : on morfle... plus que 400m... On quitte la route principale pour rejoindre le camping, on se croit sauvés... mais c’est encore pire. On est à deux doigts de pousser le tandem mais on finit, comme toujours, par s’en sortir.
On débarque au camping un peu avant midi (15 € la nuit) , on monte la tente en vitesse. Là encore les sardines joues à qui se tordra le plus mais avec un gros caillou on en vient à bout !
Pique nique de frais des courses de ce matin... même programme que les jours précédents :-) avec pour changer des carottes râpées et du surimi. Le ventre bien plein et sans dessert on tente la sieste.
Pas de bol tout se met contre nous : l’ombre s’amenuise, les fourmis nous escaladent et les mouches nous prennent pour un aéroport. On se déplace un peu, pas mieux, Hélène tente l’intérieur de la tente : sauna ! 10 minutes plus tard elle ressort.

Piscine Avec la chaleur le linge sèche super vite, c'est cool Petit portrait, vive les vacances

Le royaume des plantes grasses Le royaume des fourmis qui ne laissent pas nos miettes tranquilles 5 minutes On finit par abandonner, direction la piscine. Un peu fraîche mais c’est agréable. On se pose ensuite sur un transat à l’ombre pour profiter du reste de l’après-midi. On joue à un de nos jeux préférés dans les campings : mater et déguster les attitudes des gens : la famille sans gène, la fille toute seule en jean dans un coin, le couple qui s’engueule, ... délectable !
On se renseigne également sur le moyen de rejoindre Marseille en car, car on va rester 2 jours dans ce camping, c’est le plus près de Marseille et demain on va donc visiter mais sans le bardas. On hésite entre car et tandem seul, mais si Septème->Marseille s’annonce royal pour les jambes car ça descend, on a un peu peur du retour en fin d’après-midi. 12 km de côte, très peu pour nous.

On s’endort donc après un traditionnel dîner et en ayant validé le choix du car.