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De Paris à Den Helder (Pays-Bas) en tandem


Mardi 21 août 2007 : Amsterdam -> Utrecht -> Lexmond


COMPTEUR
DST : 72.36 km
TPS : 4h05
MOY : 17.71 km/h
MAX : 33.21 km/h
TOT : 1211.7 km
Au réveil : nouveau pétage d'arceau Ce matin réveil tranquille, j’ouvre la porte de la « chambre » de quelques centimètres et CLAC, l’arceau pète !!! NOOON 2ème cassure sur le même ! On hallucine, on maudit Décathlon et je cherche une solution pour palier ponctuellement au problème sans déchirer le double toit : eh oui c’est plutôt tranchant un arceau cassé. On prend le petit dej à peu près normalement même si le double toit qui n’est plus tendu goute à l’intérieur de la tente et mouille duvets et matelas.
On plie et on demande à l’accueil du camping s’ils connaissent d’autres magasins que ceux du centre d’Amsterdam. L’accueil n’est pas top on nous propose quand même de nous vendre une tente entière pour 60 euros. On passe et on va donc aviser. C’est désormais critique, il nous faut une solution d’ici ce soir.
On quitte Amsterdam en sachant qu’il est de toute façon trop tôt pour y trouver un magasin ouvert et on se dirige vers la prochaine grosse ville : Utrecht. On doit également ravitailler en nourriture, on va essayer de goupiller tout ça du mieux possible. A Utrecht on galère un peu. On tombe sur un Intersport, mais pas de matériel de camping. On nous conseille néanmoins Kathmandou... qui nous renvoie vers un 2eme magasin de la même enseigne quelques centaines de mètres plus loin. Ca ressemble au vieux campeur en France, on a bon espoir. On trouve enfin notre bonheur, un arceau alu du bon diamètre. Même s’il est en tronçons plus longs et qu’il faudra le recouper, ça fera très bien l’affaire. La note est salée (40 euros) on regarde donc rapidement les tentes complètes mais ils ont très peu de choix sur place et c’est de toute façon très cher ou trop petit. On prend donc l’arceauet part acheter une scie à métaux. On trouve rapidos puis direction un supermarché. Il est 14h, il fait faim. On fait quelques km avant de trouver. On recharge copieusement. Toujours pas de compotes autrement qu’en gros pots en verre, on fait le constat que c’est finalement au niveau des desserts que c’est difficile d’avoir de l’autonomie : les fruits frais et les yaourts et autres produits laitiers sont difficilement conservables. On déjeune donc à 15h30 dans un par de produits frais, c’est appréciable.

Le rituel des courses Des stocks d'en-cas pour les petites faims On repart assez rapidement car il est tard et qu’on a encore pas mal de km à faire si on veut rejoindre le prochain camping indiqué sur notre carte qui ne nous oblige pas à dévier de notre route.
Le temps se couvre et il reste encore beaucoup de km à parcourir. On regarde un peu par hasard le plan d’un bled qu’on traverse et on voit qu’il y a un camping (qui n’est pas sur notre carte). Parfait. 11 euros la nuit et l’accueil est plus que charmant. On nous propose un petit coin à l’abri du vent avec aussi la possibilité s’il pleut de squatter une mini caravane ! Royal. Le proprio nous apporte même une petite table de jardin et 2 fauteuils. Des petits lapins se baladent librement dans le camping c’est marrant.
On met notre tente à sécher et entame la construction de l’arceau. La découpe se passe super bien et finalement plus vite que la mise en place de l’élastique. On monte la tente, vide le bordel dedans... et il se met à pleuvoir. On a de la chance sur ce coup ! La tente a meilleure allure et peut maintenant encaisser la pluie sans souci. Les 2 autres arceaux peuvent maintenant péter si bon leur chante, on a 10 morceaux de rab (de l’ancien) pour réparer. NA ! On se pose dans la tente, malgré la faible moyenne dans les villes (sortie d’Amsterdam, Utrecht, ...) et les nombreux arrêts, on a quand même fait plus de 72 km aujourd’hui, c’est suffisant pour la journée. On apprécie de se reposer un peu. On part se doucher, la pluie a cessé. La douche est bien agréable et quand on sort on voit qu’entre temps il a plu et que maintenant il refait beau : cool, visiblement on en a fini avec les problèmes ! Je mets le chargeur de l’appareil photo dans les sanitaires et on va faire à diner (des pâtes oui). Quand on revient 1h30 plus tard pour notre classique expédition vaisselle, lavage de dents le chargeur à disparu : pas cool. C’est peut-être le proprio ou du personnel d’entretien qui l’a retiré, le vol est peu probable dans ce petit camping paumé où il n’y a pas grand monde. Hé bien si ! Le proprio vient constater les dégâts et est bien désolé pour nous, mais pas de chargeur en vue. Voilà qui pourrit bien l’ambiance. On a 2 batteries pleines ce qui devrait être suffisant pour terminer les vacances si on fait attention mais c’est bien lourd. En plus ça ne servira probablement jamais au voleur car c’est un chargeur bien spécifique de peu de modèles d’appareils photos Canon et ça coûte vite cher ces conneries. En plus c’est difficile à trouver, on ne pourra pas en avoir un de remplacement avant notre retour sur Paris : PAS COOL !
EDIT : J'avais laissé au cas où mes coordonnées au proprio du camping et lui avait comme projet d'aller mener sa petite enquête... quelques jours après notre retour sur Paris, je reçois un colis : le chargeur et la batterie... mais aucune information... on ne saura donc jamais : voleur pris de remords ? Campeur zêlé qui pensait le chargeur abandonné et l'a pris dans le but de le ramener à l'accueil (mais malheureusement après notre départ)... Enfin l'important c'est qu'il soit de retour sans égratignure qui plus est !