Jour 23 – Dimanche 1er août : Tilshead -> Romsey

Ce matin beaucoup d’activité dans ce camping pas loin de Stonehenge. Beaucoup de camping-cars dont un mastodonte (Concorde Charisma) qui tient d’ailleurs plus du bus, avec volets roulants et probablement friteuse.
On emprunte la petite route qui rejoint Stonehenge, c’est plus vallonnée qu’hier et on galère dès 9h du matin.
Les alignements de pierres sont impressionnants et très visibles de la route. La visite est archi chère on fait donc le tour à pied de loin, on voit déjà très bien. Quelques photos et on lit l’histoire sur une photo du guide que j’ai fait avant de partir. Ca complète. Il manque là encore le rayon de soleil mais le temps est plutôt correct.





On poursuit en « longeant » la rivière Avon. Forcément là encore la petite route prend par moment ses distances et le relief suit. On pousse le vélo à plusieurs reprises. On arrive à Salisbury qu’on traverse. Petite pause dans un supermarché pour chercher un peu de nourriture fraîche. Hélène se sent un peu en manque de vitamines donc salades de crudités et des fruits en plus de nos désormais traditionnels sandwiches. On rachète aussi des petits gâteaux qui ont tendance à faire nos desserts et compléter les repas pour arriver à satiété.
On déguste ce déjeuner dans un petit parc à la sortie de la ville où on profite de quelques rayons de soleil réchauffeurs. C’est agréable malgré le flot ininterrompu de voitures qui passe au loin. Pendant ce temps là des vaches entreprennent quant-à elles de déguster la haie qui les sépare de notre parc, c’est marrant.



La sieste s’impose puis on repart direction Romsey, dernier lieu où on espère pouvoir bivouaquer avant la mégalopole Southampton-Portsmouth. Là encore on choisit l’itinéraire avec soin pour éviter au maximum trafic et relief… et là encore c’est loin de vouloir dire zéro montée.
On suit une « route nationale pour vélos » en grande partie. Débuts difficile du genre « ah là la piste c’est un trottoir » puis « ah ça s’arrête comme ça, net… et il faut traverser pour aller reprendre de l’autre côté… ok mais c’est une 2x2 voies ! »… encore une expression du manque de cohérence et de compréhension que le vélo peut être un moyen de transport à part entière et à considérer comme tel.
En fin d’après-midi on galère pour trouver de l’eau pour le bivouac. Un robinet fermé à l’arrière d’une école, un réservoir relié à une gouttière dans le cimetière, on aboutit finalement dans les toilettes publiques à Romsey. Hélène fait une tentative de remplissage mais c’est foireux : c’est un système automatique 3 en 1 : savon + eau + séchage. Bilan : du savon dans la poche à eau et grosse galère pour rincer. On envisage d’aller squatter un peu pour profiter au passage des toilettes mais on sait qu’on va aussi galérer pour trouver le lieu de bivouac on préfère donc avoir de la marge niveau temps.
Rapide état des lieux : dans les bidons on a de quoi faire le diner, le petit dej et un peu de rab pour la toilette/vaisselle/boire. C’est jouable. On fait donc sans poche à eau surtout que désormais avec la mousse dedans ça devient compliqué d’aller demander de l’eau dans une maison « heu vous pouvez la rincer aussi svp ? »
On sort de Romsey par les petites routes en direction de l’ouest de Southampton. Pas grand-chose d’accessible ou d’accueillant. De nouveau beaucoup de lieux totalement fermés, clôturés, barbelés. On se rapproche dangereusement de la ville. On passe une intersection d’autoroute plus une voie ferrée et tombe sur une petite route fermée aux voitures. On va voir, un peu de verdure, un passage à peu près plat de 10 m² un peu planqués, ça sera notre lieu de bivouac. Seule la caméra 360° de la grosse entreprise juste à côté pourrait nous poser problème mais bon on est dimanche soir et on va se dire que la caméra filme plutôt le parking que la verdure aux alentours.
Finalement c’est plutôt calme, on pouvait difficilement espérer mieux aussi proche de la ville.