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Tour d'Angleterre en tandem - été 2010


Jour 28 – Vendredi 6 août : Verneuil -> Paris


COMPTEUR
DST : 49.78 km
TPS : 2h55
MOY : 17.0 km/h
MAX : 35.2 km/h
TOT : 1927.70 km
La nuit a été très froide. Le thermomètre indique 12-13°C et la météo de la nuit donne 9° à Rouen… pas étonnant qu’on ait caillé. Le réveil est un peu rude mais on se lève tôt car à priori si on roule bien on sera à la maison pour déjeuner. On est vendredi, si on peut éviter les départs en vacances de l’après-midi ça serait aussi bien, surtout qu’en île de France quand ça roule ça roule dense !
On refait les kilomètres d’hier à l’envers pour rejoindre Triel et c’est reparti pour longer la Seine. A un moment la route devient un chemin de halage pas terrible et concentrés sur les manières d’éviter les ronces, associé à une erreur commune d’appréciation du terrain on se retrouve à se déporter et longer l’Oise alors qu’on croit toujours être le long de la Seine. 5 km de détours gratuits avec un peu de dénivelé au passage, Hélène rumine à l’arrière, elle aimerait bien m’accuser mais sent bien que globalement il n’y a pas vraiment de fautif dans l’histoire, ce qui ne fait que renforcer son énervement. On profite (pardon, je profite :-) néanmoins d’une vue dégagée sur l’embouchure de l’Oise sur la Seine : très chouette.
On se rapproche des banlieues, plutôt chics dans un premier temps, surtout les petites maisons le long de la Seine, la route qui longe est très sympa et très calme. Finalement on rentre dans Sartrouville et c’est le début de la vraie ville, celle pleine de voitures, de carrefours, de feux, de travaux, de bruits… La partie un peu moins agréable. Ce n’est pas l’entrée rêvée dans Paris mais continuer à longer la Seine rallongerait vraiment beaucoup et nous amènerait assez loin de chez nous.

Sortie de Triel sur Seine On file le long de la Seine et des péniches Le soleil est avec nous

La conduite est plus stressante et nécessite une réactivité et une précision « ah trop tard c’était là à droite ». Avec la carte plus le GPS on s’en sort plutôt bien mais j’aurai du prévoir des plans plus précis… le voyage ayant été préparé sur un délai un peu court on n’a pas tout autant peaufiné que d’habitude avant le départ. Ca fait aussi partie du concept des vacances, savoir accepter de ne pas avoir tout planifié au kilomètre près.
On fait une photo devant le panneau Paris, on a oublié de le faire à Edimbourg, ça remplacera, même si habitant Paris ça peut faire un peu ridicule.
Petit moment particulier que celui où « à partir de maintenant je sais précisément où je suis et comment rentrer à la maison sans indications ». Plus que quelques kilomètres et on pousse la porte de l’immeuble à midi et range le tandem et la remorque à la cave assez rapidement. On masterise aussi la remontée des 3 étages puisqu’un seul voyage sera nécessaire, surprenant. Probablement l’appel du ventre.

La Défense... on s'approche Paris : on est arrivés... enfin presque We did it ! Plus de 1900 km plus tard, retour au point de départ !

Le petit plaisir du parquet qui craque quand il n’a pas été foulé depuis longtemps est rapidement supplanté par celui de la douche dont on sort en posant les pieds sur un tapis de bain moelleux et non pas le carrelage glacé des sanitaires de camping.
Déjeuner avec de la viande grillée et des légumes issus du congélo, petit plaisir encore… associé à cette humeur partagée : content d’être arrivés, rentrés et satisfaits des 1928 km et tristes de la fin des vacances.