Mardi 15 août : Valence d'Agen - Grisolles
COMPTEUR
DST : 63.74 km
MOY : 15.19 km/h
TPS : 4h12
MAX : 32.5 km/h
TOT : 256.18 km
La nuit a été bonne (ah le confort du matelas autogonflant) mais la fraîcheur nous a réveillé vers 5/6h. On a appris plus tard que des gens ont eu 14°C à l'intérieur de leur caravane, soit probablement en dessous de 10°C à l'extérieur. Nos duvets sont prévus pour êtres confortables jusqu'à 11°C (en dormant avec des vêtements longs).
Note pour plus tard :
Ne pas prendre de duvet de ce type hors été ou en montagne !
Encore 2 heures pour tout ranger, on ne fait pas de progrès de ce côté-là. Réveil 7h30, départ 9h30. Il caille, on décide donc de partir avec la polaire et le pantalon par-dessus le cuissard. Peine perdue, impossible de faire tenir nos mini pinces à linge pour éviter que le pantalon ne se frotte sur la chaîne.
Note pour plus tard :
Prendre des pinces à vélo. On a réfléchi sur l'intérêt d'un cuissard long, mais c'est lourd, peu utile l'été (que quelques dizaines de minutes au départ)... Il vaut mieux avoir une ou deux bonnes pinces à vélo et utiliser le pantalon de bivouac sur le cuissard court. C'est également plus facile à retirer quand il commence à faire meilleur.
On retire donc le pantalon au bout de quelques minutes seulement de vélo et repart en cuissard, il fait beau et on se réchauffe assez vite.
On enchaîne quelques petites routes, trouve par le plus grand des hasards la boutique luxueuse de cycles de
Serge Dutouron (on cherche des gants neufs pour Hélène, mais pas de bol, 15 août oblige c'est fermé) puis pas d'autre choix cohérent que de prendre le chemin de halage le long du canal. Merci les VTT, c'est à peine stabilisé et les racines de platanes et autres trous font qu'on progresse assez lentement.
On se perd un peu entre les différents canaux de Montech car il y a une bidouille : soit le canal classique avec 5 écluses, soit une "
pente d'eau" : un petit canal incliné avec un léger flot d'eau et par-dessus une énorme machine genre camion de chantier qui tire (ou retient j'imagine) le bateau pour lui faire passer le dénivelé.
On se retrouve donc bloqués devant une écluse, et comme on ne veut jamais faire demi-tour, Hélène insiste pour qu'on essaye de passer sur l'écluse. On demande l'autorisation à l'éclusière (tiens une fille, c'est rare) et elle est OK. Nous voilà donc à pousser le vélo sur la toute petite passerelle métallique. Ca frotte de partout, on vire 2/3 trucs des poches latérales de mes sacoches et ça finit par passer !
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Avec tout ça il fait faim. On se trouve un coin sur le bord du canal mais on expédie un peu le déjeuner car le temps se couvre méchamment. On recouvre notre barda des housses anti pluie et range les coupe vents pas loin. Le tonnerre gronde mais l'orage passe loin : pas de pluie. C'est cool, on reprend donc tranquillement le chemin quand CRAC ! L'orage pile sur nous. Des trombes d'eau. On se réfugie sous l'abri d'une maison d'éclusier avec un autre couple. On papote 15 minutes avant que le temps ne nous permette de repartir. On fait quelques kilomètres, s'abrite de nouveau sous un pont cette fois. On repart dès qu'on peut mais le chemin commence à être impraticable à cause de la boue. Le vélo fait le crabe à l'arrière, c'est très casse gueule !
On sort du chemin et rejoint Grisolles. La pluie reprend fort, on s'arrête sous le porche d'une discothèque. Coup de téléphone aux parents d'Hélène pour aller à la pêche aux infos : où se trouve le camping le plus proche. Hélène a les jambes couvertes de boue et rêve d'une bonne douche pour se décrotter ! On fait 5 kilomètres avant de réussir à trouver le camping (de Grisolles en plus) Le montage de la tente se fait sous la pluie mais on commence à maîtriser le sujet et en moins de 5 minutes tout est à l'abri. Ce soir les vélos coucheront dehors (ça les nettoiera) et la grande abside de la tente est pour nous !
La douche chaude est appréciable. Les coupe-vents ont bien protégé de la pluie (t-shirt et polaires sont secs) mais les cuissards, gants, chaussettes et chaussures beaucoup moins. On galère un peu pour se faire un fil à linge dans la tente car il est impossible de fixer quoi que ce soit dans l'abside. On fait donc pendouiller nos vêtements dans la chambre (j'aime bien ce mot, ça donne une impression que notre tente est une petite maison) sans grande conviction.
Notre voisin de camping est lui aussi à vélo et fait le trajet dans le sens inverse du notre. Il est tout seul, espagnol et a une tente 1 place vraiment minuscule, on est impressionnés. Par contre il ne peut pas caser ses sacoches dessous et en raison de la pluie il est obligé de les laisser dans les sanitaires... il faut s'adapter !
Le diner se termine sur une fin de bouteille de gaz. C'était prévisible, mais 15 août oblige on n'a rien trouvé dans la journée pour ravitailler. Les spaghettis cuisent quand même correctement, ouf !
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