Dimanche 9 août 2009 : Bois-le-Roi->Chéroy->Courtenay
COMPTEUR
DST : 68.72 km
TPS : 4h03
MOY : 16.98 km/h
MAX : 48.35 km/h
TOT : 137 km
Hier soir, coucher AVANT les poules : 20h au lit, 20h30 extinction des feux ! Du jamais vu ! La première étape c’est toujours intense et fatiguant mais aucun de nous deux n’arrive à se souvenir la dernière fois où il s’est couché aussi tôt.
Nuit moyenne, Hélène dort sur le ventre avec un gros oreiller et le nouveau matelas que pour ma part j’adore ne lui convient pas encore très bien, ça demande des ajustements au niveau des ratios de gonflage entre le matelas et l’oreiller... c’est technique tout ça mais c’est important pour bien dormir.
Lever à 6h, il fait limite nuit dans la forêt. On émerge très doucement, on a un peu mal partout : genoux, cuisses, ... les classiques courbatures du lendemain de l’effort ! Ne pas oublier l’aspirine ce soir après l’effort, ça aide un peu !
Petit déjeuner tranquille, toilette et pliage... et 2h plus tard (pas si mal pour une première fois) on met les pieds sur les pédales du vélo tout crasseux... Dire que je l’ai tout bien nettoyé et huilé avant de partir !
Le relief s’accentue rapidement et on enchaîne les descentes sympa... avec forcément des rudes montées aussi. Les articulations font mal, on dérouille un peu. Et tout ça pour quoi ? La gloire des km ?
On se motive comme on peut car malgré tout le coin est très sympa. Moret-sur-Loing est superbe, avec ses jolies portes, ses petites chutes d’eau... un coin à visiter.
On déjeune dans une clairière bien morts. Aujourd’hui on ne fait pas la même bêtise qu’hier, cette fois on fait une vraie pause longue.
Suite du cake, pain, fromage, petits beurres, il fait beau et chaud, On crame un peu pendant qu’on recharge préventivement les piles du GPS.
Au moment de plier pour repartir on voit un autre cyclotouriste qui s’arrête au loin. Il nous crie quelque chose qu’on ne comprend pas. Il s’approche, pas mieux. On pense qu’il croit qu’on a un souci, on dit « tout va bien » mais ça n’a pas l’air d’être ce qu’il veut entendre. Il finit par arriver à côté de nous et là avec un accent anglais il me dit :
« Olivier ? »
Mince, ma réputation a traversée la manche ???
On ramasse nos mâchoires et il se présente, c’est Daniel, le même Daniel qui m’a envoyé un email quelques jours avant notre départ pour avoir d’éventuelles infos sur un Paris-Marseille et a qui j’ai filé quelques conseils et liens pour récupérer des cartes et idées de trajet... Force est de constater qu’il a mis tout ça en pratique et que son voyage s’est bien concrétisé et qu’il semble prendre les mêmes routes que nous.
On discute quelques minutes puis il repart. Il a un programme plus chargé que nous, il y a donc des chances qu’on ne le recroise pas d’ici l’arrivée, mais on ne sait jamais.
On le suit quelques km puis on bifurque pour couper un plus court car on a des cartes plus précises que lui... peut-être qu’on va repasser devant et qu’il nous redoublera plus tard... les petites joies du cyclotourisme. Parfois ce petit jeu dure toute la journée : les pauses décalées, les erreurs de trajet... font qu’on croise et recroise à 5 reprises les mêmes groupes, c’est marrant.
Bref l’après-midi est sympa, plus roulante et on fait une vingtaine de km supplémentaires sans trop de soucis, même si on sent qu’il va faire bon s’arrêter. On recharge en eau dans un cimetière et direction la forêt la plus proche.
On a un peu peur car tout est privé, fermé, barbelé, ... On sort de la forêt sans avoir trouvé de coin accueillant, mais au moment où on sent qu’il va falloir faire 10 km de plus on tombe sur le coin dont on rêvait : chemin qui s’enfonce dans une zone très arborée, puis 50m plus loin une clairière dégagé, Nickel !
Montage de la tente pour qu’elle sèche un peu, toilette et lessive.
On se pose, grignote un peu, contemple nos coups de soleil, et commence à calculer les km des étapes suivantes, ce qui m’inspire une
Note pour plus tard :
Faire une mini-règle (sur un transparent par ex) à échelle pour mesurer directement les distances sur les cartes, qui comme elles sont imprimées sur du A4 ont une échelle pas bien claire.
Coucher à 21h, vannés du dénivelé du jour après des spaghettis soupe champignons. C’était très bon. C’est un de nos tests de l’année : utiliser des soupes en guise de sauce. C’est plus facile à trouver et plus diversifié... et ça marche très bien.