Dimanche 5 août 2007 : Clermont->Amien
COMPTEUR
DST : 74.02 km
TPS : 3h51
MOY : 19.23 km/h
MAX : 63.49 km/h
TOT : 152 km
La nuit s’est bien passée mais le « crevage de chaud » du coucher s’est transformé en glagla dans la nuit. Attention à ne pas sortir un bras du duvet sous peine de le retrouver congelé et inerte au réveil !
D’ailleurs au réveil (6h30, pas mal pour un premier jour de vacances non ?!) tout est brumeux et recouvert de rosée. Polaire + coupe-vent + jambières sont les bienvenues !
On prend notre temps, on sent qu’on a perdu nos repères et nos habitudes. 2h15 avant de décoller... à améliorer. La tente étant mouillée, ce n’est pas évident et les 2 grosses sacoches de la remorque ce n’est pas très simple à organiser (répartition du poids, volume...)
Au moment de partir, panique : où est le petit drapeau de la remorque ? Impossible de remettre la main dessus et impossible de savoir si on l’avait encore hier soir. On repart donc sans, un peu déçus, le système d’accroche n’était pas top... tant pis les sacs sont jaunes, et en plus derrière le tandem on voit quand même bien qu’on est un convoi exceptionnel !
Départ direct par une montée mais finalement assez supportable. Petit déraillage dans la matinée en passant « la plaque » (le plateau de 54 dents... de bonheur... à faire pâlir un dentiste !) mais rien de grave. En fin de matinée nouveau petit souci, ça craque dans l’un des pédaliers, à priori quelque part au niveau de la liaison entre l’avant et l’arrière, mais où ? Tout ceux qui ont été confrontés à un craquement sur un vélo vous le diront : c’est toujours très difficile d’identifier la source du problème car ça résonne dans le cadre et rend très diffus l’origine du bruit. On resserre tout ce qu’on peut mais le problème persiste... ça va être à étudier.
On s’arrête pour qu’Hélène achète un bouquin et Monsieur Chattam s’invite donc pour quelques jours de vélo avec nous.
Déjeuner à l’ombre, le long d’un terrain de foot un peu désaffecté. Riz précuit façon paëlla, soupe (bouillon Cub légumes dans de l’eau), compote, petits beurres aux pépites de chocolat...
On fait la sieste pendant que la tente sèche sur un fil rapidement improvisé.
La suite est bien vallonnée et nous atteignons Amien en plein soleil. Direction un camping. Le seul trouvé, un 4 étoiles à 19.50 euros la nuit et même pas de piscine : l’arnaque :-) La douche sera néanmoins appréciable. Ensuite direction la petite épicerie du camping... un peu light : on pensait ressortir avec 2 belles tomates et des fruits, mais il n’y a rien de frais. On repart donc avec un coca et un orangina ma foi fort agréablement dégustés assis, adossés le long du grillage de notre emplacement, en matant les autres campeurs qui déballent le gonfleur électrique pour le ballon sauteur de leur fille qui a en effet bien besoin d’exercice ou encore le couple un peu grincheux qui s’engueule à moitié au lieu de profiter des vacances ! On papote 5 minutes avec nos voisins allemands mais notre anglais n’et pas au meilleur de sa forme, mais presque moins pire que celui de nos voisins. Notre « vélo à deux » attire néanmoins toujours l’attention et les discussions.
Diner à base de 2/3 tonnes de semoule parfumée aux épices, Hélène cale ! 375g de semoule par personne ça rassasie quand même !
Et vite aux plumes, il est déjà plus de 21h, Morphée nous attend !