Vendredi 10 août 2007 : Diksmuide -> Brugge
COMPTEUR
DST : 64.99 km
TPS : 3h37
MOY : 17.99 km/h
MAX : 29.79 km/h
TOT : 523.6 km
Lever tranquille à 7h45, petit déj pantagruélique : jus d’orange, thé, pains, jambon, fromage, confiture, nutella, croissant, œuf... la totale. On en profite !
On sort ensuite à pied faire les courses qu’on n’a pas pu faire hier. On commence par un Lidl mais on ne trouve pas tout, direction ensuite un autre petit supermarche (Super GB = Carrefour de centre ville) tout ça en se baladant dans cette chouette petite ville qu’est Diksmuide. Ca nous rappelle Bruxelles... en miniature. On ne trouve pas de compotes en pot (encore moins en version « à boire »), étrange ils n’ont pas l’air de connaître. Pas de bouteilles de gaz non plus (on s’y prend longtemps à l’avance cette fois pour être tranquilles).
L’heure tourne, on rentre à l’hôtel ranger tout ça et on sort régler la chambre juste quelques minutes avant l’heure fatidique où il faut repayer la nuit d’après, ouf, pas question ! Le réceptionniste n’est pas là et on a une méchante envie de partir sans payer (on n’a rien laissé comme justificatif) mais bon on est honnêtes... il revient quelques minutes après, il s’était absenté, parti faire une course... dans sa Jaguar ! Grrrr
On reprend donc notre LF1 direction Brugge (« Bruges » en Français), non sans quelques détours. Avantage : désormais c’est plat... en contrepartie on se paye le vent. On ne dépassera pas les 30 km/h de la journée. On sent qu’on est au pays du vélo, c’est bien indiqué, il y a des pistes cyclables partout, une signalisation rien que pour les vélos, quasi toutes les intersections vélos / voitures sont avec des super aménagements avec au passage une priorité pour les vélos, ça change des merdouilles des villes françaises où on sent la démission du concepteur « hop on remet tout le monde ensemble » au moindre carrefour.
On passe aussi au pied d’un parc éolien/solaire, j’adore. Un jour j’en aurai un dans mon jardin (encore faudrait-il avoir un jardin). Bon là c’est plus d’un mégawatt donc un peu encombrant...
On poursuit le long de différents canaux, le paysage est sympa. On déjeune presque « sur » un canal via une petite cabane sur pilotis avec banc et table, une fois de plus c’est luxe... mais le vent nous glace un peu et on repart finalement assez vite...
Dans notre volonté de suivre notre LF1 on en oublie de la quitter pour rejoindre Brugge et on fait un détour imprévu mains intéressant qui nous permet de constater que même le long des grosses routes nationales il y a des bandes cyclables, et pas mal en plus.
On arrive finalement tranquillement dans Brugge vers 16h30. Le premier aperçu nous plait, c’est super mignon. Je vais demander dans une petite boutique de cycles s’ils n’auraient pas de quoi resserrer un boîtier de pédalier FSA mega Exo... mais ce n’est pas le style de la boutique, ici c’est plutôt réparation de vieux vélo hollandais. Les gars est néanmoins charmant et m’indique tant bien que de mal (il parle ni français ni anglais) où il y a une boutique + axée vélos de course. C’est un peu d’où on vient, donc on ira demain. Le pédalier craque toujours mais rien de critique non plus, ça fait 200 km que c’est comme ça sans aggravation notable.
Direction donc le camping pour l’instant. On trouve assez facilement grace aux indications spontanées d’un habitant du coin qui nous voit regarder un plan. Il parle super bien français et on papote 5 minutes. Il nous fait un cours sur la circulation à vélo ici et nous précise que sous presque tous les sens interdits il y a ce fameux petit panneau « sauf vélo » qui autorise le « contresens cycliste ». Ca me rappelle les débats en France où normalement cela devait être autorisé dans pas mal de quartiers parisiens en septembre 2006 mais où finalement on n’a jamais rien vu !
On trouve notre camping : complet. On essaye quand même et finalement pour une tente ça va. On est un peu tassés mais ça ira très bien. C’est le camping le plus près du centre, c’est chouette. 14 euros la nuit. Rituel désormais classique douche, lessive, ... et on se pose. Encore une petite étape (50 km estimés) qui n’est pas si petite que ça, surtout avec le départ à 11h de l’hôtel. Ce soir au dîner : une poêlée surgelée (mais oui !) qui a décongelé doucement toute la journée en gardant nos yaourts au frais. Si c’est pas optimisé ça !
On dîne et se couche peu après, morts de fatigue une fois de plus.