Mercredi 29 août 2007 : Saintines -> Paris
COMPTEUR
DST : 92.01 km
TPS : 4h45
MOY : 19.35 km/h
MAX : 49.32 km/h
TOT : 1865.9 km
La nuit dans un vrai lit a été bien agréable. On reste néanmoins toujours un peu « fragiles » niveau sommeil. Réveil plusieurs fois durant la nuit et réveil plus ou moins naturel vers 6h30. On se lève donc tranquillement vers 7h30 pour prendre le petit dej à 4. On papote pas mal mais on part finalement à 8h45. Cool pas de matelas à rouler ni de tente à plier : on gagne un temps fou !
On rejoint notre route officielle sans souci et on entame le contournement de l’aéroport de Roissy à distance de toutes les autoroutes et autres 2x2 voies qui convergent vers la capitale sans laisser la moindre chance aux cyclistes. On est contents d’avoir le petit guide bien précis. Ca rallonge pas mal et c’est assez vallonné mais on maintient un bon rythme... l’envie d’arriver chez nous nous donne des ailes. On recroise avec effroi nos 2 cyclistes belges d’hier qui reviennent de Paris !!! On hallucine une nouvelle sur leur kilométrage mais on n’a pas le temps de leur dire que c’est quand même dommage, ils auraient pu rester au moins une journée sur Paris pour visiter un peu !
Après s’être faits frôler par un caisseux trop pressé on déjeune à Gressy à quelques mètres du début du canal de l’Ourcq. On retrouve alors vite nos marques car on a déjà fait 2 fois cette balade cette année lors de sorties dominicales. On sent qu’on se rapproche de chez nous et on s’imagine le premier aperçu d’un cycliste hollandais approchant de Paris : cool c’est super boisé, bien indiqué et avec une super piste cyclable en site propre. Il déchanterait bien vite en arrivant à Stalingrad en se retrouvant parachuté au milieu du trafic routier, des pseudo pistes qui s’arrêtent à la moindre difficulté, qui change de forme et de côté à tout va, squattées par les camions et les voitures garées dessus...
Pour notre part on choisir délibérément de faire abstraction de ce « couloir de la mort » et de rouler avec les voitures, c’est plus sécuritaire (c’est dingue d’écrire ça mais c’est malheureusement vrai). De toute façon d’expérience la piste de Barbès est toujours impraticable, même pas la peine d’essayer.
La rue Lepic est montée en quelques dizaines de secondes. Après nos côtes à 10% sur plusieurs km ce n’est pas ce petit bout de pavé qui va nous effrayer.
15h30 on est dans notre cour à dépiauter nos bagages et à rentrer le tandem dans la cave en attendant un nettoyage et une petite révision d’ici quelques jours.
Comme prévu l’appart n’a pas changé, le parquet craque et nous on craque pour un petit coca bien frais, une longue douche chaude et une lessive en bonne et due forme dans la machine. Nos vêtements n’en ont pas vu une depuis un moment ;-)
Repos, rapide coup d’œil sur les photos, le courrier, un peu de rangement et ce soir au diner : des pâtes !