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De Paris à Marseille en tandem


Les tests et Les bilans : matériel & co


La tente Helspot Fjellheimen 3 : bilan mitigé. Très bon matériel, rien à redire là-dessus. Léger, solide, étanche, facile à monter... Par contre 2 gros écueils liés au concept du tunnel :
- A certains endroits la tente intérieure est très proche du double toit. Et ce double toit en silnylon a tendance à se détendre au froid et à l’humidité. Donc quand on monte la tente à 17h en plein soleil, la tente est nickel. Mais quand on se réveille, tout est détendu et les 2 parois se touchent :-( On n’a eu aucun gros moment de pluie, mais le peu qu’on a eu c’était déjà très limite. Il faut donc tout bien tendre avant de se coucher et tendre la partie milieu du tunnel avec les guylines (les ficelles) plutôt qu’avec les autres parties de la tente. En effet les ficelles se détendent beaucoup moins et on s’assure d’avoir au moins la partie principale bien tendue même si l’avancée et l’arrière sont détendus.
- non auto portante = la tente ne tient absolument pas debout sans sardine. Dans le sud le sol est bien sec et souvent rocailleux : on a tordu un paquet de sardines et on a failli renoncer un soir malgré le prêt d’un gros marteau ! Nos amis possesseurs de tentes 2 secondes ont au moins un bon point là-dessus !

Matelas Therm A Rest Neoair : c’était vraiment notre axe d’investissement (parce que c’est pas donné) pour 2009. Ils ont une apparence fragile mais RAS tant qu’on a pris soin de cleaner le sol avant de monter la tente. Le confort est vraiment (enfin) royal. Il faut juste les gonfler (un peu long) puis ajuster le gonflage à son goût et à la manière dont on dort (sur le dos, ventre, côté)... La meilleure technique qu’on ait trouvé : commencer par le gonfler à fond, et au moment de se coucher, s’allonger sur le matelas, et ouvrir doucement la valve pour faire sortir le trop plein d’air pour être pile poil à son aise (genre sur le dos avoir le bassin qui s’enfonce dans le matelas pour que le bas du dos touche bien le matelas plutôt que d’avoir un gros creux qui fait tant souffrir au réveil sur des matelas plus fins).

Pare-vent pour le réchaud : fabriqué maison avec deux feuilles de papier alu et un peu de scotch, globalement il est assez fragile et très léger, donc pas très résistant dans le temps ni aux grands vents, mais il est néanmoins déjà très efficace. Ca a permis des grosses économies de gaz lorsqu’on souhaite faire bouillir de l’eau en extérieur (pique nique le midi, diner en dehors de la tente le soir). Le temps d’ébullition est genre divisé par 2, c’est assez impressionnant. On a souvenir d’ailleurs de n’avoir jamais réussi à faire bouillir de l’eau il y a 2 ans par grand vent en l’absence de tout pare-vent.
Je pense que pour améliorer le concept il faudrait probablement faire 3 couches d’alu ou utiliser un alu plus résistant.

Corde à linge : pas nouveau, mais le concept cordelette Dyneema 2mm + petit tendeur de tente + bracelet de montre type nato à scratch est vraiment toujours aussi super pour s’adapter à toutes les situations. Le seul regret : ne pas avoir pris les 10m de cordelette. J’avais coupé 6m, c’était une très bonne idée car c’est généralement suffisamment long, et dans tous les cas suffisant pour tout emmêler si on ne fait pas gaffe. Par contre les 4m de rab avec une boucle à chaque bout auraient été les bienvenus pour rallonger l’ensemble en cas de besoin. Pas mal d’emplacement de campings ont des arbres assez éloignés et ça nous aurait facilité la tâche.

GPS Etrex Vista HCx : Très sympa pour enregistrer notre trace, et le modèle qu’on a est assez économe en piles : il est donné pour 25h avec 2 piles R6, c’est assez vrai puisqu’on a fait environ 3 jours avec 2 batteries 2300 mAh.
Il nous a simplifié certains choix de route et nous a permis à quelques reprises de vérifier notre position par rapport aux cartes papiers. Le fait qu’il soit toujours allumé permet d’éviter le long temps avant que le GPS soit opérationnel, ce qui rendrait son usage plus pénible sinon.
Par contre autant être honnête, ça n’est absolument pas adapté pour se repérer sur une route ou pour faire des estimations ou choix d’itinéraires. On n’a pas de vue globale sans perdre les petites routes qu’on souhaite emprunter.
En aucun cas ne partir qu’avec ça, ça serait une grave erreur.
Bref, tant qu’on n’aura pas l’équivalent de nos cartes IGN sur un gps avec un grand écran (les Evadeo sont pas mal) , une étanchéité correcte et surtout une vraie autonomie (oubliez les Evadeo) il ne faudra pas compter uniquement dessus.

Côté routage, ça a été du grand n’importe quoi malgré les bons réglages (vélo, chemin le plus court, éviter les autoroutes...). Il marche très bien sur Paris où on s’en sert régulièrement pour aller dans des coins qu’on connaît pas ou peu, ainsi que pour se faire des trajets optimisés sans se trouver bloqués par des sens uniques. Mais là étrangement, à plusieurs reprises les trajets proposés ont été complètement loufoques, sans explication rationnelle !

Avec le recul je dirais que dans l’immédiat un simple « logger », c'est-à-dire un GPS qui n’a pas d’autre fonction que de stocker les points par lesquels vous passez, sans cartographie, routage et à peine un écran... ça peut être largement suffisant.

Du côté des regrets : l’impossibilité de convertir simplement sa position latitude/longitude sur les cartes papier (surtout celles imprimées). Il faudrait avoir un quadrillage qui reprend les degrés/minutes/secondes sur les cartes, ça serait sympa. Le repérage de cette manière est bien sûr techniquement possible, mais il faut se faire une règle de conversion... pas simple ni très pratique.

Le chargeur solaire : techniquement ça fonctionne très bien pour charger des piles R6 ou les batteries de l’appareil photo... mais 2 gros points noirs sont à noter :
- A priori il faut au moins 2 jours pour charger les 2 piles du GPS... qui lui consomme un jeu de piles en 3 jours... ça veut dire qu’il faut absolument avoir du soleil en permanence et charger du matin au soir pour s’assurer de ne pas tomber en rade.
Ca veut aussi dire que ça ne laisse pas trop de temps pour recharger la batterie de l’appareil photo ou du tel portable (qu’on peut aussi recharger via 2 piles R6 + un petit truc du genre Mintyboost)
- Nous avons découvert la fragilité des panneaux : 1 panneau HS sur une piste caillouteuse. Pas réparable -> achat de piles alcalines ou recharge par un autre moyen... je suis donc à la recherche d’un chargeur 220V de 2 piles R6 le plus léger et petit possible.
Au final en passant tous les 2/3 jours dans un camping il est tout à fait possible de recharger une batterie d’appareil photo (en laissant le chargeur pendant qu’on prend sa douche et fait la lessive) ainsi qu’un téléphone portable (éteint sauf le temps où on l’utilise) qu’on recharge lui uniquement pendant qu’on est devant, cad pendant les 10/15 minutes où on fait la lessive.

Bref le solaire c’est bien sur le principe, mais difficile de compter uniquement sur lui, du coup on prend de quoi recharger sur le 220V et c’est aussi simple d’utilisation... donc rend le solaire pas si vital que ça. Je vais me laisser encore quelques expérimentations, mais je dirais qu’hormis pour des longues périodes en autonomie totale ça n’est pas forcément utile.

Téléphone portable : LA bonne surprise de l’année. Le Nokia e71 + son abonnement à internet ont été hyper pratiques pour trouver les campings, magasins de sport, supermarchés, ... Le GPS intégré + Google Maps sont géniaux. Fix GPS ultra rapide grâce à une première triangulation via les antennes du réseau téléphonique, cartographie beaucoup plus pratique que celle du GPS dédié, photos aériennes très utiles pour voir le type de route « est-ce que ça passe ? » « ah c’est en 2x2 voies alors que notre carte papier n’est pas claire ni à jour » ....
La fonction recherche de Google Maps est absolument phénoménale : vous affichez une portion de carte, faites recherche « camping » et hop ça cherche les campings aux alentours de la zone que vous avez affiché.
En plus ça permet de donner des nouvelles ainsi que notre position de temps en temps à la famille. Google latitude (encore google) peut poster automatiquement votre position quand vous lancez Maps, hyper pratique. J’avais codé une petite application pour poster notre latitude + longitude par email et faire que ça s’affiche automatiquement sur une carte sur un site web, mais Google fait beaucoup plus fort et plus simple... quand je vous dis qu’on ne peut pas luter :-)
Par ailleurs les emails pour gérer les affaires à distance c’est assez sympa. Quel plaisir de répondre à un client depuis un petit champ ombragé au bord d’une route après la sieste !
Il faudrait le même téléphone en version étanche et avec une autonomie en utilisation GPS de 2 jours... là on est plus proche de 2h, donc inutilisable pour enregistrer une trace.

Crème anti échauffement NOK (Akiléine Sports) : Comme il y a deux ans, j’au eu super mal à un endroit précis des fesses, mais cette fois encore plus rapidement. J’avais demandé à Hélène lors d’une de ses escapades dans une pharmacie de m’acheter de la crème NOK dont j’avais beaucoup entendu parler sur le net mais sur les conseils du pharmacien elle est ressortie avec une crème à l’arnica. Au bout de quelques jours, ça n’a strictement rien arrangé et j’avais de plus en plus mal.
On achète le NOK et bam c’est quasi instantané : déjà ça ne frotte plus contre la zone douloureuse car la crème est bien grasse et reste en surface sans trop pénétrer dans la peau, puis petit à petit la zone douloureuse disparaît. C’est quasi magique.
A recommander donc grandement ! Ils conseillent même une application avant le départ (genre 20 jours, ça me parait un peu beaucoup mais c’est l’idée).
J’ai poursuivi l’application le reste des vacances et n’ai plus jamais eu mal (sauf bien sûr les douleurs globales dues au fait que bon quand même on fait 4/5h de vélo par jour).

Soupe en guise de sauce pour les pâtes : Nickel, pas besoin d’égoutter les pâtes (spaghettis cuisson 3 minutes Panzani, pas Lustucru). Il y a souvent un choix plus sympa de soupes (petits légumes...) que de sauces dans les petits supermarchés.

Dosettes de sirop Teisseire : une dizaine de jours de vélo en pleine chaleur ça donne vite marre de boire de l’eau, surtout quand elle devient tiède. On était partis avec un peu de sirop de menthe mais on a rechargé en cours de route via des dosettes individuelles de sirop. C’est très pratique, parfait pour un bidon de 60 cl, même s’ils conseillent un sachet pour 1 verre de 20 cl (les fous !).
Dans un tout autre registre, mettre de l’eau dans la poche à eau elle-même dans une sacoche « à l’ombre » plutôt que dans les bidons en plein soleil. On recommande aussi la chaussette mouillée autour du bidon (évaporation = refroidissement) mais ce n’est pas du tout pratique (pour rentrer le bidon dans le porte bidon), ce n’est pas très esthétique non plus et surtout avec seulement 2 paires de chaussettes, une dans les pieds et une propre et sèche pour le soir après la douche, ça n’est pas très compatible.

Aspirine effervescente et magnesium en gélules : pour éviter les crampes et douleurs musculaires. Bilan ? Sincèrement aucune idée. Les 2 et 3è jours ont était malgré tout des vrais petits papy/mamie en se levant. Etait-ce mieux que les années précédentes ? Aucune idée. Je dirais qu'à partir du 4e jour niveau musculaire c'était RAS, peut-être que ça a été plus rapide que les fois précédentes, mais c'est difficile à juger dans la mesure où on a aussi beaucoup mieux dormi... donc matelas ou aspirine ? allez savoir. Désolé ça n'apporte peut-être pas grand chose mais je préfère être honnête plutôt que de dire « C'est fantastique, il faut absolument faire une cure de magnésium ! »

Les tests et Les bilans : trajet


Sortie de Paris : très bien. Les aménagements cyclables sont souvent bien pourris, s’arrêtent et reprennent n’importe où et n’importe comment, aucune cohérence entre les communes et globalement c’est plus dangereux que de suivre les routes mais sincèrement c’est très praticable. On arrive rapidement en forêt de Sénart et à partir de là c’est déjà un peu la campagne.
Melun, Fontainebleau... beaucoup de forêt, de routes correctes et un relief raisonnable.
Ensuite petit passage « rugeux » jusqu’à Auxerre, mais ça reste bien sympa en terme de routes. Auxerre est une ville très chouette d’ailleurs.
Auxerre->Décize : royal, piste cyclable en site propre presque tout du long, canal du nivernais avec des écluses très jolies, c’est super bien indiqué, félicitations pour cet aménagement de très grande qualité ! C’est probablement notre passage préféré de tout le périple.
Remontée puis redescente sur Mâcon. Là encore c’est très sympa, c’est de la petite route et non plus de la piste cyclable mais c’est très calme. On suit le canal du centre un moment, c’est très chouette.
A partir de Mâcon les choses se corsent un peu. Plus de piste cyclable jusqu’à Lyon et pas de petite route non plus.
Lyon : très bien pour l’arrivée et la traversée, beaucoup d’aménagements cyclables dont certains pas trop mal faits, mais ENORME n’importe quoi pour sortir par le sud : piste supprimée, passage par du périph, du chemin de halage bien pourri et dans notre cas, petit passage imprévu par l’autoroute ! Vivement un vrai aménagement, en plus il n’y a pas grand-chose à faire car il y a déjà la place et un tracé tout prêt !
Ensuite c’est le grand désert cyclable jusqu’à Marseille hormis 10-20 km de superbe piste cyclable après Condrieu.
Le réseau routier nord-sud est totalement adapté au flot massif de voitures (autoroutes, 2x2, nationales...) mais pour les vélos c’est un peu l’horreur.
Sincèrement on pensait à des familles avec des enfants de 5/8 ans sur leur petit vélo, faire 10 km de nationale est impensable. A l’opposé le sportif en vélo de course qui essaierait de prendre du chemin de halage serait lui aussi totalement désappointé devant l’état des chemins en question !
Le projet cyclable du Léman à la mer n’avance pas, on n’a pas vue la benne d’un camion ou la pelle d’un tracto, pas plus que le moindre panneau indiquant des travaux à venir...
On comptait au moins sur des chemins de halage potables comme il peut y avoir le long du canal du midi (de la terre bien tassée, c’est très roulable, on n’a pas forcément besoin d’un super bitume sur 500 km) mais sincèrement il n’y a rien de tout ça... la nationale est bien souvent le seul choix rationnel hormis si on a envie de faire le triple de km et de se taper du dénivelée !
Ce n’est pas forcément hyper dangereux (hormis pour une famille avec de jeunes enfants comme je l’évoquai plus haut), mais c’est juste que ça demande beaucoup plus d’attention pour rouler et donc beaucoup moins de liberté pour se consacrer au paysage, aux discussions avec la ou les personnes avec qui on roule, ... En plus le paysage proche est souvent beaucoup moins sympa (zones industrielles ou commerciales, bretelles d’accès, ...)
Bref tant que l’aménagement cyclable Lyon->Méditerranée ne sera pas finalisé, c’est clairement un itinéraire de voyage que je ne conseillerai pas.

Marseille : la chaleur écrasante altère peut-être notre jugement mais le concept de grosse ville, méga urbaine ET balnéaire en même temps ne nous a pas du tout séduit. On est très contents d’avoir visité, de s’être fait notre propre opinion, mais Saint Michel Chef-Chef, Lacanau Ocean ou Pyla sur mer correspondent beaucoup plus à notre vision de la plage : une grande ville pas loin (Nantes, Bordeaux...) mais un respect du littoral !

Le train Paris-Marseille : si on fait abstraction du retard, c'est quand même génial de traverser la France en 3 petites heures. Par contre gros carton rouge à l'impossibilité une fois de plus de transporter un vélo non démonté dans le train. Aucun TGV de cette ligne (idem pour Paris-Lyon) ne les accepte.
Au remontage du tandem à la maison (une petite heure en fignolant/graissant) on s'est dit qu'on aurait peut-être dû le remonter directement à la sortie du train plutôt que d'arpenter les quais, escaliers et le métro avec les grosses sacoches pour rentrer à la maison... ou appeler un taxi avec un grand monospace... enfin... vive la France pour sa vision du vélo... ça mettra des années à évoluer, mais il faut aussi accepter qu'en attendant tout ne soit pas aménagé pour le pouillème de personnes qui prend son vélo plutôt que son enclume (vous savez le truc à 4 roues avec un pot d'échappement) !


Les tests et Les bilans : le poids

Même si ce n'est pas totalement lié à la problématique du poids, cette année nous avons fait le constat définitif (du moins pour l'instant) que nous étions incapables d'apprécier le dénivelé prononcé.
Concrètement, dès que ça monte fort, le trajet se transforme en moment très peu agréable. Je pense sincèrement que ce genre de vacances est intimement lié au parcours du chemin bien plus qu'au but final et donc chaque moment pas agréable du parcours devrait être à mon minimisé.
En bref et moins verbeux : on est incapables de faire de la montagne et ça nous a pas mal marqué car ça veut dire que certains périples nous seront probablement inaccessibles. Combien de photos sur le net j'ai pu voir de cyclistes posant fièrement devant le panneau du col machin à 1326 mètres... tout ça restera très loin pour nous et surtout nous handicape sérieusement pour d'éventuels trajets futurs (par exemple aller en italie à vélo ? impossible, ou alors il faut prévoir une grosse étape de train !)
Ce constat est difficile à accepter mais autant être honnête et critique avec soi-même plutôt que de s'embarquer dans des vacances galères.

Concernant le poids, cette année on a pas mal réduit au niveau couchage : -1.3 kg sur la tente et -1.2 kg sur les matelas, c'est pas mal.
Assez peu d'évolutions sur le reste, on a le GPS et 2 jeux de piles supplémentaire en plus mais c'est finalement assez négligeable comparé au poids de l'ensemble de la nourriture.
Comme je l'ai écrit dans le récit, c'est notre plus grosse concession sur le poids (je dirais à la louche 10-15 kilos au départ et après passage au supermarché) : On apprécie grandement avoir une autonomie en nourriture d'environ 3-5 jours hormis des petits ravitaillements en produits frais dans des petites épiceries. On n'aime pas spécialement passer 2 heures dans les supermarchés et encore moins le planifier, donc on le fait de manière aussi espacée que possible avec forcément en contrepartie un poids assez conséquent dans les jours qui suivent le ravitaillement.

Côté analyse de ce qu'on a pris en trop, cette année le bilan est assez positif, même si on est très loin d'être de vrais MUL tarpistes (à ne pas confondre avec moine trappiste), on commence à être assez en phase avec nos envies/besoins et que qu'on emmène vraiment.

Essayons d'être objectif :
Les trucs en trop (mais pas dit qu'on les supprime la prochaine fois) :
  • un couteau sur les deux. L'opinel est léger, mais les ciseaux du couteau suisse et la pince à épiler (tiques) sont appréciables (qui à dit le tire bouchon ?).En pratique la nourriture qu'on consomme permet largement d'utiliser un couteau pour deux
  • la lampe frontale, la micro à led pour le vélo est suffisante pour les voyages d'été où on se couche avant ou pe après le soleil
  • mini tube de crème pour les mains, le lait après-solaire est adapté pour tout le corps
  • on est un peu large sur les quantités de sel/poivre/huile. Il faudrait virer le poivre, mettre le sel dans le récipient du poivre et l'huile dans le récipient du sel
  • la lessive à main... le liquide vaisselle est parfait pour faire vaisselle+lessive
  • on a peu utilisé nos mini bols pour le café (15g les 2) car il a fait super chaud, mais pour un voyage plus au nord c'est utile
  • mini tube de dentifrice normal. Trop petit pour 15 jours, vive la poudre (au grand dam d'Hélène qui aime bien quand ça mousse) !
  • un paquet de mouchoirs en papier a été suffisant (été, chaud, pas de rhume...) sur les 2

Les trucs trop lourds (mais on n'y peut pas toujours grand chose) :
  • déodorant homme. Mais dur de trouver quelque chose de potable en petit format
  • multitool. Mais c'est pratique quand même
  • sacoche de guidon, pourtant toute (trop) petite mais déjà 500 grammes à vide
  • les 2 sacoches sur le porte bagages : clairement du confort... mais on les a acheté justement pour ça
  • le manche de la popote : un poids lourd (32 grammes) mais super pratique pour la casserole ET le couvercle
  • la cartouche de gaz CV470... mais pas trouvé de 270 cette année malgré des recherches poussées, rupture de stocks dans le sud-est de la France en août ?
  • les cuissards à bretelle... mais difficile de trouver un bon cuissard homme sans bretelles
  • baton de rando en guise de béquille : 220 g... mais quoi trouver de plus léger, aussi résistant et aussi réglable ?