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De Paris à Marseille en tandem


Mercredi 12 août 2009 : Chitry->Bazoles->Chatillon-en-Bazois->Cercy-la-Tour->Decize


COMPTEUR
DST : 86.67 km
TPS : 4h36
MOY : 18.87 km/h
MAX : 40.04 km/h
TOT : 372 km
Réveil brumeux Réveil donc à 6h après une nuit très paisible. Il y a de la brume partout et on attend le lever du soleil avec impatience. Le ventre va un peu mieux mais ce n’est pas encore la joie non plus. Pliage en 2 heures comme d’habitude. A peine revenus sur le chemin de halage on rencontre un gars qui fait le canal dans l’autre sens avec sa femme... mais en version chambre d’hôte et resto pour voyager léger. Il est revenu ce matin tout seul pour faire des photos au lever du soleil. On papote un quart d’heure et cette fois on part vraiment.
Le canal est magnifique et après l’heure qui suit le coucher du soleil, cette première heure qui suit le lever est vraiment la seconde « magic hour » avec des couleurs changeantes sublimes et une lumière phénoménale.
On se sent privilégiés d’assister à ce genre de spectacle. L’évaporation de l’eau du canal, la lumière rasante sur les façades des jolies écluses...

Le soleil se lève Le canal au petit matin clic clac une petite photo à 2

On enchaîne les km sans soucis, c’est un vrai plaisir de rouler « à la fraîche ». Les écluses sont superbes, c’est cool.

Petite écluse tranquille Les jardins et abords des écluses sont souvent un peu loufoques ! Les écluses sont toutes plus belles les unes que les autres

On se pose vers midi avec plus de 50 km au compteur. Hélène prend une bonne lampée du jus d’orange acheté hier et a super mal au ventre dans la demi-heure heure qui suit. Ca y est on a trouvé le coupable. J’avais bu du jus d’orange sur le parking du supermarché avant qu’on parte déjeuner... et Hélène n’en avait bu que très peu et surtout très dilué.
Heureusement elle n’en a pas bu autant que moi et elle est plus résistante à ce niveau là, les crampes restent supportable puis s’estompent sans dommages !
On profite d’un petit moment de bonheur allongés le long du canal dans un silence tel qu’on entend sur 360° la folle agitation des insectes. Abeilles, mouches... on dirait une ville en pleine effervescence mais 50 dB en dessous des humains. C’est intense !
On repart après le déjeuner, à la recherche d’une pharmacie pour trouver des solutions pour Hélène qui fait bien une réaction allergique au soleil. Le bilan : crème solaire hypo allergénique et vêtements longs pour se protéger du soleil... Pas cool !
Achat également de crème pour les problèmes d’interface cuissard/fessiers. Je demande à Hélène d’acheter de la crème NOK, marque réputée des cyclistes mais elle ressort avec un truc à l’Arnica (truc Boiron, crème homéopathique...) Je ne suis pas convaincu, mais c’est le pharmacien (il avait bien la NOK) qui a conseillé ça plutôt que la NOK car c’est selon lui bien plus adapté au mal aux fesses... bon on va voir.

Petite statue sympa Toujours le long du canal Bassin un peu plus large, lieu de rêve pour les pêcheurs

Arrivée à Décize au GPS pour rallier une petite boutique de matos cycliste pour trouver pour Hélène un t-shirt long et un cuissard long... en vain car tout ce qu’il y a ce sont des vêtements d’hiver doublés en polaire... et de toute façon rien à sa taille. Ca sera donc crème spéciale + anti histaminiques... on avisera par la suite.
On enchaîne avec un camping à Décize toujours. 4* pas trop cher mais avec personne à l’accueil et une douche non réglable brûlante, à tel point qu’Hélène finira par se laver les cheveux au robinet à l’extérieur... robinet qui lui dispose d’un réglage de température... allez comprendre !
Diner copieux, les intestins vont mieux : soupe, risotto (précuit), jambon cru, compote, gâteaux, tisane.
On réfléchit longuement à notre étape de « montagne » (on ne rigole pas) qui nous fait peur. Outre son relief, le passage Paray-le-Monial -> Cluny -> Mâcon a l’air très peu adapté aux vélos. Il y a des endroits qui ont l’air uniquement à 2x2 voies, à moins de se taper des ralongis dans tous les sens encore plus valonnés. On vérifie tout ça avec google maps, utilise copieusement la vue satellite pour constater que oui, là c’est bien de la voie rapide et qu’on ne pourra pas passer.
On calcule, on hésite : pour 60 km de plus on peut suivre des canaux sur une bonne partie du trajet et avoir 3 fois rien en dénivelé... ça veut dire rouler beaucoup plus mais de manière plus tranquille. Sinon Hélène envisage même un Paray-le-Monial -> Lyon en train mais là je ne suis pas d’accord. Même si ce n’est pas de la compétition, j’ai peur qu’on garde à l’esprit le fait qu’on a réussi notre Paris->Marseille... mais en trichant un peu.
Enfin bref la nuit porte conseil mais quand on repense au plaisir de rouler sur le plat et les galères des reliefs, le choix risque d’être vite vu :-)