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De Paris à Marseille en tandem


Samedi 15 août 2009 : Tournus->Mâcon->Trévoux


COMPTEUR
DST : 89.83 km
TPS : 4h44
MOY : 19.00 km/h
MAX : 56.65 km/h
TOT : 658 km
Réveil comme d’hab à 6h après une bonne nuit. On optimise bien comme il faut le pliage et à 7h30 on est sur la route : on fait de nets progrès !
Le paysage est une fois de plus magnifique, la brume se lève, c’est toujours aussi superbe. On regarde notre ombre sur le bas côté :-)
Départ nickel, mais c’est de la nationale, et ça monte un peu. Heureusement c’est encore assez calme à cette heure-ci un jour férié.
A partir de Fleurville il y a une piste cyclable qui rejoint Mâcon, c’est très agréable.
On part ensuite en quête du Décathlon de Mâcon pour trouver des vêtements longs, légers et qui sèchent vite pour Hélène histoire de calmer un peu ses allergies au soleil, car le soleil lui ne faiblit pas trop. Une fois de plus merci google maps sur le nokia e71. C’est à la sortie de la ville, presque sur notre route. Ca ouvre à 10h, à 9h55 on arrive sur le parking, nickel. On accroche le tandem et c’est parti.

Lumière du matin... ...c'est bien Le soleil, tout pareil !

1h plus tard on repart avec 2 t-shirts, un cuissard ¾ long et quelques barres de céréales. Du coup il est 11h, le soleil est déjà bien haut et on a de la route à faire. Hélène change de haut sur le parking, gros relâchement sur la pudeur :-) vive les vacances !
On enchaîne donc différentes routes et finit par abandonner le chemin de halage le long de la Saône car c’est trop instable, il est à base de pierres, saupoudrées de trous, de gros galets et de méchantes bosses. C’est très casse gueule et ça demande tellement de concentration au pilotage qu’il devient difficile de faire attention à ce qu’il y a autour, donc peu d’intérêt.

Péniche sur la Saône C'est quoi ces fleurs bleues ? La Saône, tranquille

On bifurque pour retrouver une départementale, un stade pour de l’eau et un coin pique-nique. Il est 13h15, il est grand temps de se mettre à l’ombre.
Semoule, pain de mie avec le reste du chocolat et des pâtes de fruit + un café (royal). Séchage et sieste car on a déjà fait plus de 50 km ce matin malgré la pause à D4

Déjeuner à l'ombre Constat douloureux que notre chemin pourri de tout à l’heure a tellement fait vibrer la remorque que ça a cassé l’un des panneaux solaires... aie aie aie... je verrais ce soir si c’est réparable mais ça s’annonce mal. La trace GPS serait-elle compromise ? Non bien sûr, si on ne s’en sort pas on achètera des piles alcalines !
J’en profite également pour faire une petite pause « travail » (héhé) pour gérer mon site pro depuis mon téléphone portable : réponse aux emails client, vérifications que tout va bien, virements bancaires... On pourrait penser que c’est dommage de ne pas pouvoir couper 100% du travail pendant 15 jours, mais je le vis plutôt à l’envers « c’est quand même génial de pouvoir travailler seulement 1h en 15 jours, allongé dans un champ à l’ombre d’un platane à 500 km de chez soi ».
On redécolle tranquillement vers 15h30 en pensant qu’il fait un peu moins chaud qu’à 14h (vous savez, midi au soleil...). Que nenni ! on crève bien comme il faut. En plus ça monte un peu, pas grand-chose mais juste pour faire bien transpirer comme il faut. On s’arrête tous les quarts d’heure, cimetière pour de l’eau, puis re stade pour cette fois envisager le bivouac de ce soir un peu après Villefranche-sur-Saône.
On sort de la route principale pour relonger le fleuve de nouveau, au plus près car c’est là qu’on a le plus de chances de trouver un coin accueillant et tranquille. En réalité : que dalle ! Des maisons, des lotissements, des montées aussi (va comprendre), des bouts de forêt fermées ou inaccessibles derrière des fossés... et finalement avec les km on retombe sur une ville : Trévoux. On traverse, passe devant un camping (mais non pas ce soir on a dit !), puis rejoint de nouveau un chemin de halage bien cahotique. Cette fois je plante le tandem dans un trou, mais heureusement sans Hélène dessus. Pas de bobo ni de casse, ouf.
Au bout de 7 km (!) on trouve un champ pas trop mal. Pas idéal non plus mais ça ira bien car il est 18h25 et il est temps de lancer les formalités bivouaquiennes ! On enchaîne donc rapidement le montage de la tente (les sardines ne veulent pas se planter tellement le sol est dur), la toilette et le diner (spaghettis soupe champignons, gâteaux petit déjeuner, compote). Ce soir pas de lessive... c’est pas comme si on avait transpiré aujourd’hui ;-)
Hop au lit, non sans avoir un peu rêvé sur les cartes de demain.