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De Paris à Marseille en tandem


Dimanche 23 : jour off (0km de vélo) : Septème-les-Vallons->Marseille-> Septème-les-Vallons


Réveil tranquilou, naturellement, vers 8h00. Il faut dire qu’à 20h45 on était couchés et qu’à 21h30 tout le monde dormait.
Le soleil au réveil c’est sympa. Petit dej peinards sur le paréo devant la tente. Lunettes de soleil, c’est très différent de d’habitude.
Ensuite car, direction Marseille.
On hésite un peu car aux différents arrêts qu’on approche à pied il n’y a pas mention de notre ligne. Finalement c’est bien là.
En quelques dizaines de minutes on est dans Marseille, à la garde qu’on rejoindra demain à vélo pour rentrer sur Paris, ça fait bizarre.

Arc de Triomphe Bibliothèque Fontaine

On essaye de rejoindre le centre/sud en arpentant les petites rues au hasard pour s’imprégner mais ça n’est pas brillant. Ca sent les quartiers louches du 18è parisien, ça n’est pas super comme arrivée.
On pousse donc plus au sud et on rejoint des petites rues qui montent sévère. Parc Puget, on comptait dessus pour pique niquer là demain, on oublie car c’est trop pentu et pas adapté au pique nique à l’ombre, dommage.

Palais de justice Parc Puget Bougainvillers

On poursuit pour arriver, en sueur, à la basilique Notre Dame de la Garde. C’est doublement superbe : le point de vue panoramique sur tout Marseille est phénoménal (même s’il est un peu tard photographiquement parlant pour en profiter) et la basilique est resplendissante aussi bien de l’extérieur (pierre blanche et noire bien restaurée) que de l’intérieur (peintures et dorures magnifiques).

Notre Dame de la Garde Notre Dame de la Garde Notre Dame de la Garde

Intérieur de la basilique Notre Dame de la Garde Vue sur l'île du Frioul depuis Notre Dame de la Garde Vue depuis Notre Dame de la Garde

Basilique Notre Dame de la Garde Vue depuis Notre Dame de la Garde On redescend de l’autre côté dans un petit parc où les chênes verts ont laissé place aux agaves et autres cactées. Pour l’ombre on repassera. Il y a néanmoins un point d’eau pour remplir le seul bidon avec lequel on est parti aujourd’hui.
Allez, direction la per pour trouver un petit resto pour fêter ce paris de Paris-Marseille !
On oblique à gauche pour suivre le front de mer et le constat est bizarre : il y a en gros une nationale là où dans les autres stations balnéaires on a une toute petite route limitée à 30 km/h.

La Méditerranée La mer est transparente On poursuit sans trouver le moindre resto. On crève de chaud, il est plus de 13h, il fait FAIM !
On finit enfin par tomber sur quelques restos sympa et commande au 8è sud quelques plats différents de ce qu’on mange d’habitude : moules gratinées, salade au poulpe, brochette de saint jacques et lotte, aïoli...
On prend notre temps, la terrasse est ombragée et régulièrement brumatisée, c’est appréciable.
Quand on repart, le soleil tape toujours très fort et on peine à trouver un peu d’ombre. On se pose où on peut après avoir tourné un peu partout pour trouver un arbre. On attend que la chaleur diminue un peu, mais ça n’arrive pas. Tant pis pour la plage et la baignade, il fait trop chaud. On longe d’ailleurs un peu la plage, elle est petite, blindée de monde, le sable est très grossier et ça ne nous tente même pas. Elles sont loin les plages immenses de l’atlantique...

Au resto, petit goût de victoire Salade au poulpe Moules gratinées

C’est le dur constat de la grosse ville balnéaire : c’est trop urbain à notre goût pour évoquer la plage, la baignade...

Plage petite et blindée Cette fois on prend un bus pour rejoindre le vieux port en longeant la côte, c’est sympa, ça nous fait visiter en même temps.
On rejoint ensuite la gare à pied et au GPS car on n’a pas énormément de temps avant notre car retour. On arrive en nage mais dans les temps, tout va bien. Retour rapide et nous revoilà au camping où notre tandem nous attend bien sagement, après une journée bien remplie.
On visitera un peu plus demain avec le vélo mais Marseille nous laisse quand même une impression mitigée : très chaud et pourtant pas d’ombre, très « voiture » avec les autoroutes en plein centre et la nationale le long de la mer et donc pas balnéaire... et pourtant aussi très frime : soleil, cabriolets, mini shorts... déroutant, on n’est pas adaptés.
Diner léger ce soir car le resto de ce midi était quand même gargantuesque en rapport aux 0 km de vélo de ce jour (mais un paquet de km à pied ça c’est sûr. On estime à 15 km environ) : soupe, jambon cru, compote, petits gâteaux... on n’ouvre même pas la semoule pourtant prévue au menu...
Le marchand de sable vient lui aussi nous rejoindre et à 21h15 on dort.

Panoramique depuis Notre Dame de la Garde