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Tour d'Angleterre en tandem - été 2010


Jour 15 – Samedi 24 juillet : Galashiels -> Langholm


COMPTEUR
DST : 64.01 km
TPS : 4h03
MOY : 15.8 km/h
MAX : 51.4 km/h
TOT : 939.82 km
La nuit a été glaciale, on avait prévu du « froid » car il ne fait jamais très chaud le long des rivières, mais pas à ce point, surtout que la dame d’hier nous avait dit qu’il devrait faire « moins froid qu’hier ». C’est peut-être le cas pour ici, mais pour nous il a nettement plus caillé qu’à Edimbourg. Hélène est frigorifiée au réveil, elle ne veut pas sortir du duvet :-) Il fait 13° dans la tente, on a probablement dû descendre en dessous de 10 au plus froid de la nuit. Avec l’humidité en plus, ça renforce encore l’effet de froid. Les duvets sont prévus pour une limite de confort de 11° tout habillés, avec 1 ou 2 degrés de rab grâce au sac de soie, on est très limite. Il faudra mettre plus de fringues la nuit prochaine si ça se reproduit… en même temps on n’en a pas des tonnes en rab non plus.
Le pliage est donc quelque peu chaotique et embrumé ce matin, 2h30 avant le premier coup de pédale, pas mal. On reprend et poursuit notre A7 avec ce matin un relief beaucoup plus accentué qu’hier. Ca monte doucement mais très longtemps car la tendance est un peu 50 m montés, 40 redescendus dans la foulée, la progression pour atteindre le point le plus haut est donc très lente. On monte autour de 8.5 km/h, petit plateau grand pignon. Je repère d’ailleurs comme ça sur quel pignon on est (oui car en devant je ne vois pas la transmission à moins de me tordre le cou… ou de demander à Hélène) : si on roule entre 7 et 9 km/h c’est qu’on est sur le plus grand pignon, entre 9 et 10.5 : 2è pignon, au dessus de 11 : 3è. Ca permet de savoir s’il en reste un ou si c’est le dernier et qu’il faut forcer pour continuer à avancer. Ca ne m’empêche pas régulièrement dans un espoir un peu insensé de chercher à pousser les manettes du dérailleur à la recherche d’un 4è plateau qui se serait greffé à notre insu dans la montée ou d’un 10è pignon oublié… malheureusement ça ne fonctionne jamais.


Le long de la rivière Mouton tondu Le paysage change

On s’arrête à midi, vidés avec à peine 35 km au compteur. Heureusement le temps grisouille se maintient et nous permet de déjeuner et siester tranquille. On repart 2 bonnes heures après. Au programme notre 2è col de 270m et ensuite ça devrait être plus praticable. Sur la carte Michelin sans courbe de niveaux on estime le sens des pentes grâce aux rivières. Quand le petit trait bleu s’arrête c’est la source, donc en haut… ensuite si on longe ça devrait plutôt descendre. En effet le relief passe plutôt à notre avantage mais le vent puis la pluie (pourtant prévu pour après 19h lorsqu’on a regardé la météo sur l’iphone ce matin) s’en mêlent.
Hélène est un peu patraque, coup de froid sur la digestion à priori mais rien de grave.
On s’arrête donc pas trop tard, le long de la rivière dans des sous-bois. Le coin est parfait et les arbres protègent un peu de la pluie et nous permettent de monter la tente au sec. Par contre même s’il fait plutôt bon à 18h (18°) on sait qu’en étant de nouveau près de l’eau ça risque de cailler sévère cette nuit.
Dans le petit bled traversé peu avant de bivouaquer des panneaux indiquent la présence inhabituelle d’écureuils gris, porteurs (sains) d’une maladie qui tue les écureuils rouges locaux… peut-être les mêmes que celui qui a bouffé notre tente ! Si on en choppe un on lui fait sa fête :)

Maison perdue dans les collines Nouveau bivouac au bord de l'eau Nouveau bivouac au bord de l'eau