Jour 24 – Lundi 2 août : Romsey -> Portsmouth
COMPTEUR
DST : 80.17 km
TPS : 5h03
MOY : 15.8 km/h
MAX : 52.2 km/h
TOT : 1656.90 km
Ce matin en reprenant la route on se rend vraiment compte qu’il était temps qu’on trouve un lieu de bivouac car 500 mètres plus loin c’était le début de la zone d’activités du grand Southampton. On entreprend de traverser l’agglomération du mieux qu’on peut tout en cherchant de l’eau car forcément ce matin on est quasi à sec. Ca sera finalement dans les cuisines d’un centre social qu’on ravitaille. La route est assez vallonnée, c’est toujours surprenant si près de la mer et toujours inattendu car pas mentionné sur les cartes (grosse agglo = gros pâté de routes dans tous les sens et aplats roses ou gris pour représenter la zone urbaine.
Finalement on fait pas mal de kilomètres et un peut avant midi on atteint Portsmouth et le terminal pour le ferry. On galère un peu pour trouver le guichet LD Lines puis encore pour réserver nos places pour demain matin. La nana oublie de compter le vélo et c’est au dernier moment quand je lui demande où se présenter demain avec le tandem qu’elle se rend compte. Mic mac de modifs mais ça finit par fonctionner.
Ensuite je discute quelques minutes avec la nana car on est aussi à la recherche d’un hôtel pas trop loin et pas trop cher. Son accès au net rame, elle ne trouve qu’un hôtel à 67 livres (75 en réalité), un peu haut dans le budget et un autre à peine moins cher mais très loin. Hélène attend dehors avec le vélo et il y a des clients qui attendent donc je décide qu’on verra en se baladant cet après-midi. On essaye ensuite de trouver le centre… et c’est assez chaotique. On se balade pas mal, beaucoup même, mais sans jamais rien trouver qui ressemble à une rue un peu ancienne avec des pubs et autres restos du genre. Ce n’est qu’après pas mal de kilomètres dans tous les sens qu’on tombe sur un pub où on déjeune royalement pour pas cher. Soupe carotte coriandre, fish and chips avec légumes et salade. Le chef vient lui-même nous servir les plats et on discute un peu de notre voyage.
On repart ensuite en mode balade+recherche d’hôtel. Là encore c’est très compliqué : QUE DALLE. Soit on ne passe pas aux bons endroits, soit on est maudits. Pourtant on essaye de choisir les rues adaptées, le genre de rues où tu te dis « je verrais bien un hôtel ici »… mais on tombe sur beaucoup de boutiques et de quartiers résidentiels. On en trouve quelques uns : complets ou très chers. Hélène en a marre et fulmine. On revient finalement à un premier qu’on avait vaguement repéré sans savoir les prix : 40 livres, parfait. Problème, pas de terminal pour carte bancaire… et on est short en cash vu qu’on quitte l’Angleterre demain. Et c’est reparti pour quelques kilomètres à la recherche d’un distributeur. Il est finalement 17h30 quand on rentre enfin dans la chambre. Hélène est dégoutée qu’on ait passé autant de temps pour trouver un hôtel mais on en a aussi profité pas mal pour se balader en long et en large en vélo dans la ville. C’est moins agréable que quand on a l’esprit libre pour profiter de la vue mais pas totalement vain non plus.
On se pose donc un peu dans la chambre et on repart vers un grand supermarché pour faire quelques courses pour ramener des trucs d’Angleterre. Ca sera ASDA qui nous satisfera aujourd’hui et nous ravitaillera aussi pour le diner dans la chambre de ce soir. On prend même un pot en verre de sauce tomate presque par défiance. Il n’ira pas plus loin que l’hôtel donc on s’en fout du poids.
80 kilomètres aujourd’hui, donc 80 en ville, c’est un très très gros score. Demain on doit être à 7h30 au terminal ça nous fait un peu peur sur l’heure de réveil, mais en fait non car comme on n’a pas la tente à plier ça va beaucoup plus vite.
Le proprio de l’hôtel nous donne accès à sa cour privée et une clé afin que le vélo dorme plus en sûreté que dans la rue et qu’on puisse partir demain matin de bonne heure sans souci.