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Tour d'Angleterre en tandem - été 2010


Jour 26 – Mercredi 4 août : Caudebec -> Les Andélys


COMPTEUR
DST : 86.83 km
TPS : 4h42
MOY : 18.4 km/h
MAX : 51.7 km/h
TOT : 1799.49 km
Nuit et réveil pluvieux mais rien d’alarmant comparé à e qu’on a connu il y a quelques temps. Départ avec juste le coupe vent ça veut tout dire.
On poursuit notre jeu du « je longe la Seine et je coupe les boucles quand ça ne monte pas trop ». On évite Rouen qu’on a déjà eu l’occasion de visiter ce qui nous permet de rester plus au sud et nous évite un arrachage de cheveux sur « couper au plus court mais ça monte sévère ou redescendre en se rallongeant bien pour limiter le dénivelé ».
Le paysage est très sympa, très escarpé sur les rives de la Seine d’un côté et souvent plus « souple » de l’autre.
On traverse le fleuve par le bac à Duclair. Encore l’occasion de prendre un bateau mais c’est un peu court (mais gratuit) pour en profiter vraiment. On ravitaille en nourriture quelques kilomètres plus loin en prenant juste ce qu’il nous manque d’ici Paris. On a estimé hier soir le temps et normalement dans 2 jours, le soir on est de retour. Attirant et déprimant à la fois car ça signifie la fin des vacances.

Le bac à Duclair Le bac à Duclair Temps toujours menaçant

Déjeuner le long d'un chemin forestier On se pose ensuite dans un petit chemin forestier pour déjeuner après une montée un peu rude. Le temps menace toujours mais se maintient finalement depuis le début de la journée. Hélène aura fait 5 minutes de pantalon de pluie, moi rien, donc tout va bien.
L’après-midi ressemble à la matinée, petites routes (clairement plus calmes qu’en Angleterre) le long de la Seine. C’est toujours aussi joli. Quelques minutes de poncho histoire de nous réveiller mais là encore c’est plus pour nous embêter qu’autre chose.
Lors d’une pause pour boire un peu on se fait doubler par les deux cyclistes d’hier. C’est marrant ce jeu de chat/souris. Il y a pas mal de variables : ils sont très léger niveau équipement ce qui laisse penser qu’ils dorment à l’hôtel et mangent probablement au resto ou achètent un sandwich sur place. Côté route on peut imaginer qu’ils vont aussi à Paris (on a oublié de leur demander) mais il y a des tas de routes et pas mal de possibilités pour soit suivre la Seine soit couper les méandres, avec des degrés différents d’altitude associés… toujours est-il qu’on finit quand même par se croiser.
On se pose au camping des Andélys, hyper cher mais on a trop envie d’une douche et d’eau chaude pour laver les fringues qui commencent à être un peu limite. Avec le prix on devient très critiques et chaque petit point noir du camping nous sort par les yeux : t’as vu il n’y a même pas de lunettes sur les WC, et chez les mecs sur les 3, 2 sont à la turc, ça faisait genre 3 ans qu’on en avait pas vu. Pff à peine un porte manteau dans la douche, ils pourraient se payer un petit banc ou une petite étagère, ils les ont utilisé au moins une fois leurs douches pour comprendre qu’on a besoin de place pour poser ses fringues ? Ainsi de suite, on sourit de voir qu’on a des attentes assez différentes de ce que le camping propose. Le bar et la piscine ne nous attirent pas (première piscine qu’on voit dans un camping cette année d’ailleurs), les activités on s’en fout on reste juste la nuit… on réfléchit et imagine des tarifs différents pour les « passants » et les « restants » ou alors des services à la carte donc payant séparément… mais en même temps on est les premiers à râler quand il faut des pièces pour l’eau chaude pour la douche… l’humain n’est pas toujours cohérent :-)

Le long de la Seine Château des Andélys