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De Bordeaux à Montpellier le long des canaux


Samedi 19 août : Trèbes - Narbonne Plage


COMPTEUR
DST : 82.19 km
MOY : 17.94 km/h
TPS : 4h35
MAX : 37.8 km/h
TOT : 509.82 km
Réveil 6h30. Mon test de matelas se révèle mitigé : sans surprise c'est très bien pour le haut du corps, mais un gros problème se pose au niveau des genoux. La différence de niveau entre le matelas et le sol (la sacoche en fait ça s'écrase et ce n'est pas bien épais). Fait que quand on dort sur le dos les genoux sont dans le vide et ça fait un point de pression au niveau de la rotule, qui est tendue à mort. J'ai mis mon oreiller de fortune sous mes genoux au milieu de la nuit mais ça n'a pas totalement réglé le problème. C'est à peaufiner. Peut-être qu'il faut que le matelas descende un peu plus bas soutienne bien les cuisses... ou trouver des éléments plus adaptés pour mettre sous les jambes (plusieurs sacoches, sacoches pleines, vêtements...)
Malgré tout la nuit a été correcte. Hélène a moyennement dormi, mais pour cause de bruit dans le camping. Comme je disais précédemment, on se surprend à détester ces campeurs avec leur télé, leur voiture et leurs phares éblouissants... Notre rythme (couchés à 21h30 en général) n'est pas vraiment compatible avec celui d'un camping. Finalement à part la douche et une prise de courant on n'y trouve que peu notre intérêt.
Bref, pour une fois on a pu partir au bout de seulement 1h40 sans avoir rien changé de particulier dans notre rituel matinal, étrange. Peut-être l'envie de ne pas partir en même temps que ce petit groupe de 3 djeunz un peu grande gueule qui visiblement font aussi le canal du midi à vélo mais pas trop dans la même optique que nous. Hier soir ils sont arrivés, ont planté la tente, se sont faits beaux (sans passer par la case douche) et sont ressortis (pour aller draguer les minettes ?).
Je m'égare. On quitte donc le camping pour rejoindre le canal. Au bout de quelques kilomètres de trous et de racines on croise un VTTiste qui nous dit que plus loin c'est pareil. On abdique et quitte donc le canal pour rejoindre la route. Et là c'est le bonheur. Il est tôt, il n'y a pas beaucoup de voitures et c'est super roulant. Plat ou légèrement en descente, peut-être même le vent dans le dos.

Quelques détails d'une écluse Quelques détails d'une écluse Quelques détails d'une écluse

Toujours est-il qu'on passe d'un difficile 14 km/h de moyenne a environ 22 avec des passages réguliers au dessus de 30 km/h et une pointe à plus de 37. C'est super agréable, ça dérouille les jambes. On enchaîne donc les kilomètres, quitte à s'éloigner un peu du canal. On fait 2/3 courses dans un bled pour être tranquilles à priori le reste des vacances et on déjeune le long du canal de la Robine (3ème canal, une alternative à celui du midi pour rejoindre la mer Vers Narbonne au lieu d'Agde. La fin du canal du midi est en très mauvais état, on préfère éviter).

Un chouette paysage le matin Un atelage fort sympa Le temps se couvre au dessus des vignes, mais le vent nous pousse !

Arrivée à Narbonne : YES ! on l'a fait ! Ravitaillement en eau pour le bivouac On reprend la route décidés à bivouaquer près de Narbonne. Ca fait des kilomètres, mais comme il n'est pas trop tard c'est envisageable. On décide quand même de passer par Narbonne plutôt que de contourner, même si c'est un peu plus long. On fait une photo devant le panneau d'entrée à Narbonne, c'est un peu l'aboutissement de notre périple. On peut désormais dire "on l'a fait !" (même si pour nous ça ne sera le cas qu'une fois au bord de la mer). Parce que la mer elle se mérite : il y a en effet entre Narbonne et Narbonne-Plage une petite montagne (montagne de la Clape).
Il n'est toujours pas tard et on envisage donc l'ascension de ladite montagne. Il faut d'abord faire le plein d'eau pour le bivouac désormais envisagé en haut cette montagne. Merci le centre commercial Carrefour pour ses 6 kilos de plus pour moi (poche de 5L + bidon + remise à niveau de la poche à eau) et 1 kilo de plus pour Hélène... ça facilitera l'ascension tiens !
La montée prend du temps. Hélène peine et s'arrête à 4 ou 5 reprises pour souffler. Je peine un peu aussi mais je comprends vite qu'il faut que j'arrête d'essayer de distraire Hélène, elle est concentrée et faut pas la titiller ! J'ai à priori 1 "cran" de plus au niveau des vitesses sur mon vélo c'est donc moins dur pour moi. Mais bon je porte aussi beaucoup plus lourd !

Chargement de la vidéo... si la vidéo n'apparaît pas au bout de quelques secondes, mettez votre player Flash à jour via l'adresse suivante : http://www.adobe.com/shockwave/download/download.cgi?P1_Prod_Version=ShockwaveFlash&promoid=BIOW La montée de la montagne de la Clape à Narbonne La montée de la montagne de la Clape à Narbonne

On arrive en haut, 150m, ça fera surement sourire les adeptes de la montagne, mais pour nous c'est déjà pas mal, on n'a surtout pas l'habitude et on est lourds !
La vue est superbe. On prend le temps de regarder, se reposer... Tous ces touristes en Audi TT, Maserati et autres cabriolets de luxe qui nous ont doublé ne peuvent pas comprendre.
On traîne un peu et on trouve tranquillement un coin sympa pour le bivouac. Le sol est un peu rocailleux mais quelle vue !
Toilette et lessive, je n'ai pas monté toute cette eau pour rien. On s'assied sur une pierre pour continuer à prendre le temps et le soleil. Il fait encore tiède. Hélène lit, moi j'écris. Nous dégustons une menthe à l'eau presque fraîche (très bonne idée d'avoir emporté un petit flacon de sirop de menthe) avec des noix de cajou. Le moment est parfait.
On montera la tente tout à l'heure, peut-être seulement après le diner. Une chose est certaine, on va être 100 fois, que dis-je, 1 000 fois mieux que tassés dans un camping avec des hollandais (je n'ai rien conte les hollandais) qui rentrent à pas d'heure et les marseillais (je n'ai rien...) qui parlent à minuit comme s'ils étaient seuls et en plein jour !

Le bivouac en haut de la montagne de la Clape Le bivouac en haut de la montagne de la Clape Le bivouac en haut de la montagne de la Clape