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Tour d'Angleterre en tandem - été 2010


Jour 12 – Mercredi 21 juillet : Berwick -> Edimbourg


COMPTEUR
DST : 100.90 km
TPS : 5h15
MOY : 19.30 km/h
MAX : 49.30 km/h
TOT : 810.07 km
Ce matin réveil 6h car on a de la route à faire si on veut être à Edimbourg ce soir. La nuit a été extra pluvieuse et pas forcément super reposante mais c’est aussi agréable de profiter de la journée de bonne heure. Heureusement il ne pleut plus et on fait les premiers kilomètres tranquillement sous un joli ciel gris uniforme. Le paysage change et devient encore plus vallonné qu’auparavant. Des éclaircies nous font apercevoir la beauté de l’Ecosse naissante. Les briques cèdent la place aux pierres, c’est marrant un tel changement. Toute la matinée est sous le signe du « c’est cool il y a des éclaircies mais tu as vu derrière c’est totalement bouché et on va se faire tremper ». On déjeune de bonne heure à East Linton avant qu’il ne soit trop tard. Le GPS a pris le relai du compteur qui ne veut plus rien savoir. On se pose donc sur un coin d’espace vert dans le centre du village et on déjeune rapidement en consultant la météo d’Edimbourg grâce à une connexion wifi miraculeusement non protégée (enfin, merci). « Heavy rains » au programme des prochaines 24 heures et seulement « light rains » ensuite, misère !
Une passante s’arrête pour nous dire qu’il y a des toilettes publiques un peu plus loin si on en a besoin, c’est super sympa. Au moment où on repart il se met justement à pleuvoir. Ca y est c’est parti. Hélène retire polaire, coupe vent, jambières et carrément les chaussettes, autant les garder au sec pour ce soir car sa paire de rechange n’est toujours pas sèche depuis 2 jours. La pluie reste gérable et on enchaîne les km sans trop de souci. On approche d’Edimbourg par la côté, et c’est très joli. La mer, les maisons d’architecture différente… la pluie s’intensifie malheureusement et ville + pluie = pieds à terre, revêtements lisses qui gardent l’eau en flaques pour mieux la projeter par les pneus (les nôtres et ceux des voitures qui nous dépassent)… Notre camping est à l’autre bout de la ville 6 km quand même. Ces derniers seront ceux de trop qui nous feront passer de pas trop mouillés à trempés des chaussettes (pour ceux qui en ont). On prend l’eau par infiltration dans les surchaussures en néoprène et pour moi surtout par les cales des pédales automatiques. C’est un réel problème sur lequel il va falloir plancher. Malgré un bouchage des trous avec du gros scotch toilé ça finit quand même par prendre l’eau !

Arrivée en Ecosse L'attaque des bébêtes ! La beauté des lieux lorsque le soleil perce

La beauté des lieux lorsque le soleil perce Sans commentaire

Le camping est lui aussi archi détrempé mais il y a un petit abri en dur à côté de l’espace « tentes » ce qui prouve bien que la pluie ils doivent connaître ici. On monte d’ailleurs la tente dessous et on la plante ensuite un peu plus loin.
Opération douche chaude/lessive puis séchage en machine. Mais par manque de monnaie (et personne autour n’a LA pièce de 20 pences qui va bien) Hélène finit par le séchage au sèche-cheveux. Les 15 minutes de machine qu’on a pu se payer avec notre monnaie ne sont pas suffisants.
Il flotte toujours aussi fort et la moindre sortie est synonyme de retremper les chaussures et les chaussettes, un peu pénible.
On prend un diner bien chaud sous la tente en réfléchissant à ce qu’on va faire s’il pleut comme ça pour notre tant attendue journée de repos à Edimbourg.
A côté de nous Anne et Samuel et leurs 2 enfants Romain (10 ans) et Eloan (3 ans) font un tour du monde en vélo en famille. Tandem couché et vélo couché + 2 remorques, ils sont bien chargés. Hélène échange quelques minutes avec eux sur leur périple et une pièce de 20 pences supplémentaire pour 15 minutes d’humidité en moins dans nos vêtements. Ce n’est pas parfait mais déjà beaucoup mieux.
On a repéré leur tente MSR orange, modèle « tente de ceux qui font autre chose que du camping pépère » et on apprend que eux aussi ont repéré la nôtre. Marrant.
Sinon étape 1 terminée : on est arrivée au point le plus au nord de notre périple, on est le plus loin de Paris qu’on puisse l’être ! Grisant et un peu flippant en même temps car à la première lecture des cartes, on est un peu short en temps, on a déjà roulé plus que prévu et de nouvelles étapes montagneuses nous attendent.
Purée de pois et pluie, moins sympa Montée de la tente sous l'abri. Sport mais utile plic ploc