Jour 13 – Jeudi 22 juillet : Edimbourg (jour off)
COMPTEUR
DST : 0 km
TPS : 0h
MOY : 0 km/h
MAX : 0 km/h
TOT : 810.07 km
Ce matin réveil en douceur, c'est-à-dire vers 8h et sans réveil. Au début on n’entend rien, puis plic ploc c’est reparti pour encore de la pluie. Même l’herbe du camping n’en peut plus et dégorge tant qu’elle peut à chaque pas qu’on fait dessus.
Vers 10h la pluie se range et on quitte finalement le camping pour aller rejoindre un arrêt de bus sous le soleil. Au programme visite d’Edimbourg, à pied autant que possible, en bus si le temps n’est pas clément, on a repéré un « musée de l’Ecosse » pour s’abriter si besoin, on laisse donc le tandem se reposer et la rouille se peaufiner sur la chaîne et les têtes de vis pour les prochaines 24 heures.
On part quand même avec les surchaussures et les pantalons de pluie dans une sacoche par précaution et c’est parti pour ce bus n°27 qui nous amène en centre ville. On profite de l’étage pour avoir une vue panoramique de la ville… et on découvre son relief impressionnant car c’est à pied, au travers d’un Montmartre-like qu’on rejoint le château d’Edimbourg. Impressionnante fortification avec une vue bien dégagée sur les alentours. Pas étonnant que le fort ait servi lors de toutes les guerres. On parcourt ensuite en parfaits touristes le Royal Mile qui relie le château à un palais et désormais au parlement Ecossais, superbe bâtiment moderne.
On fait un peu de shopping cyclotouriste puisqu’on achète un sac étanche pour ranger nos duvets pour remplacer le sac poubelle archi usé qui nous servait jusqu’à présent. Les gros sacs étanches de la remorque sont fatigués et l’un des deux a une petite balafre le rendant moins étanche. Avec la météo des derniers jours on préfère ne pas compromettre notre couche isolante réconfortante.
On déjeune dans un petit pub/resto. On teste 2 bières au pif comme d’habitude, de la soupe brocolis bacon très sympa et des plats traditionnels. On poursuit ensuite notre balade cette fois à la recherche des magasins plus orientés cyclo tout court pour trouver :
- une solution à mes chaussures qui prennent l’eau par les cales. Les gens autour de moi ont tendance à conseiller d’accepter de mouiller les chaussures et donc de rouler en sandales + chaussettes étanches pour limiter l’effet de froid.
- du shampoing et de la lessive en petit format.
- un compteur vu que l’autre est noyé.
Ces objectifs sont un bon moyen de traverser la ville en long en large et en travers, de demander à droite à gauche où se trouvent les magasins, bref de visiter et d’apprécier la ville sous un soleil qui se maintient superbement.
A la fin de l’après-midi je pense qu’on a fait tous les magasins de sport d’Edimbourg, pas de sandales mais chacun une paire de chaussettes étanches c’est déjà ça. Côté compteur ça a été très douloureux mais on a dû racheter un compteur sans fil car ce sont les seuls qu’on ait trouvé qui aient des fixations pour se fixer sur la potence (et non pas le cintre [le guidon quoi]) car en raison de la sonnette et de la sacoche de guidon on n’a pas la place pour le fixer ailleurs ! On a également trouvé du shampoing en « feuilles ». On va tester voir ce que ça donne.
On traverse un parc qui s’avère en réalité être un golf en accès libre. Très sympa. C’est d’ailleurs l’ambiance générale ressentie dans les échanges avec les gens. Toutes les personnes rencontrées nous expliquent, nous montrent le chemin, voir nous notent les explications pour nous faciliter les choses.
On achète des cartes postales, des timbres et alors que les boutiques commencent à fermer on se pose dans un pub pour écrire notre courrier accompagnés d’une pinte et d’un cocktail pour parfaire le tableau.
19h la ville s’endort un peu, on poste nos cartes et on reprend le bus pour un retour au camping. Nickel, pas une goute de pluie de la journée, juste quelques petits nuages de temps en temps pour égayer le ciel bleu limpide.
Je fixe et programme le nouveau compteur et entame une réparation au mieux de mes chaussures avec du gros scotch toilé qu’on a en stock enroulé autour du bâton de rando qui nous sert de béquille. Pendant ce temps là Hélène fait sa fille et profite du luxe du camping : douche chaude et sèche cheveux :-)
On songe enfin à diner vers 21h30. Journée de repos = journée chargée, mais néanmoins très agréable car elle casse le rythme. Demain vélo avec grand plaisir même si ça faisait du bien de s’arrêter.